L’Union Interparlementaire : les parlementaires à la rescousse de leurs pairs

Solidarité parlementaire : Soutien aux parlementaires en danger ». Tel est le thème retenu par l’Union interparlementaire, UIP en sigle, lors de sa vidéo -conférence tenue le mardi 26 septembre 2023.

Le cas de la Tunisie a préoccupé plus d’un. En effet le coup d’Etat survenu en 2021 s’est soldé par l’emprisonnement du Président du Parlement et de certains Députés pendant que les autres sont en cavale.

Dans son intervention, le Premier Vice-Président de l’Assemblée a signalé qu’une commission des droits de l’homme des parlementaires a été créée pour s’occuper de toutes les questions en rapport avec des droits des députés. En cas d’un Député victime de violation des droits de l’homme, a -t-elle poursuivi, cette commission mène des investigations et donne le rapport au Bureau de l’Assemblée nationale pour trouver une solution adéquate. Cette commission, a-t-elle précisé, collabore avec les autres commissions similaires du monde en vue d’arrêter des stratégies à mettre en œuvre pour être au côté des Députés victimes de violations des droits de l’homme.

C’est dire à ce juste titre que l’Assemblée nationale du Burundi à travers des correspondances, manifeste sa solidarité envers les parlementaires, partout dans le monde, victimes des violations des droits humains, a insisté l’Honorable Sabine Ntakarutimana avant de signaler qu’il existe également une commission permanente de la justice et des droits de la personne humaine à l’Assemblée nationale du Burundi qui, elle aussi, s’occupe du rapport de la justice et des droits de l’homme de tout un chacun. Cette dernière, a-t-elle martelé, collabore avec la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH) en sigle, ainsi que le ministère de la solidarité nationale, des affaires sociales et des droits de la personne humaine et du genre pour toute question relative aux droits des citoyens.

Par ailleurs, a-t-elle informé, la commission des droits de l’homme des parlementaires peut en cas de besoin travailler en synergie avec des commissions ci-haut citées pour traiter des cas de violations des droits des parlementaires.

 » Nous organisons souvent une séance de questions diverses pour que les députés s’expriment librement », a-t-elle conclu avant de formuler une recommandation en ces termes :  » Je pense que l’UIP devrait créer une plateforme pour échanger régulièrement les bonnes pratiques de solidarité parlementaire afin de soutenir les parlementaires en danger ».

L’ UIP a déjà enregistré 187 cas de parlementaires en situation de risque dans le monde.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *