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Plusieurs défis au ministère en charge de la fonction publique, mais espoir de solutions

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La séance plénière de l’Assemblée nationale du lundi 23 septembre 2024, présidée par l’Honorable Sabine Ntakarutimana, Premier Vice-Président de cette institution, avait pour ordre du jour la présentation du rapport définitif d’audit sur la capacité de gestion budgétaire du ministère de la Fonction publique, du Travail et de l’Emploi pour les exercices budgétaires 2020/2021, 2021/2022 et 2022/2023. Ce rapport, publié par la Cour des comptes le 4 juin 2024, a révélé de nombreux manquements au sein de ce ministère.

Ce rapport a été d’abord analysé par la commission permanente en charge des finances, et son contenu a fait objet de questions orales avec débat adressées au Ministre en charge de la fonction publique, du travail et de l’emploi, Monsieur Venuste Muyabaga.

C’est un rapport qui fait état de plusieurs insuffisances dont des irrégularités en matière de passation et gestion des marchés publics, les défis liés à la maitrise de l’effectif du personnel, l’inexistence d’un manuel de procédures administratives, comptables et financières, le manque d’un personnel suffisant et qualifié pour effectuer un audit interne de manière efficace. Toutes ces lacunes affectent tant le processus de gestion budgétaire et comptable que le système de contrôle interne.

Parmi les questions posées au Ministre, plusieurs interventions sont revenues sur les lacunes de la mise en œuvre de la politique salariale où les fonctionnaires aux diplômes universitaires se réclament lésés, le logiciel de paie des salaires inefficace et sa gestion confiée à des consultants étrangers (Tunisiens) empiète la souveraineté nationale, le manque de compétences pour certains membres du personnel du ministère, l’inexistence d’un manuel de procédures administratives, comptables et financières qui handicape une gestion saine et une bonne coordination des services du ministère, le départ à la retraite et les crédits contractés par les renvoyés à la retraite qui savaient que la décision allait tomber à l’âge de 65 ans révolus ainsi que le statut des mandataires politiques en position de détachement qui ne regagneront pas leurs ministères d’origine au terme de leurs mandats

En réaction aux questions lui adressées, le Ministre Muyabaga a humblement reconnu que son ministère accuse des lacunes. Il a fait savoir que certaines d’entre elles sont en train de trouver solutions et que les états généraux de l’administration publique prévus en octobre 2024 sont porteurs d’espoirs.

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