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Le Stade Intwari au respect des normes internationales

La planification devrait être un mot d’ordre au ministère des affaires de la Communauté Est-Africaine, de la jeunesse, des sports et de la culture, ont recommandé les Honorables Députés à l’Ambassadeur Gervais Abayeho en marge de la séance du mardi 24 septembre 2024 consacrée aux questions orales avec débat à son endroit.

Les Elus du peuple réagissaient au rapport d’audit de la capacité de gestion budgétaire du ministère des affaires de la Communauté Est-Africaine, de la jeunesse, des sports et de la culture qui mentionne que le ministre enregistre un dépassement à hauteur de 100% de ses prévisions.

Cette situation s’explique par la participation aux compétitions internationales et aux rencontres internationales, a avancé l’Ambassadeur Gervais Abayeho qui a salué au passage le pas de géant franchi par les sportifs burundais.

Ce compliment a été partagé par une opinion qui s’indignait contre le maigre budget alloué au domaine des sports qu’il a pourtant qualifiés d’industrie industrialisante. Néanmoins, une indiscipline budgétaire s’installe eu égard aux stades construits ici et là alors qu’ils ne rapportent rien au pays pour le simple fait qu’ils ne répondent pas aux normes internationales. Le Burundi dépense plutôt des sommes colossales pour louer des stades à l’étranger dont le Malawi. Et la plénière de s’enquérir du cas du Stade Intwari.

Le chantier du Stade Intwari arrive à son terme, a informé le Ministre des affaires de la Communauté Est-Africaine, de la jeunesse, des sports et de la culture. Après les retouches pour se conformer aux normes internationales, l’heure est au terrassement du tapis synthétique, a poursuivi l’Ambassadeur Gervais Abayeho avant de préciser que cette tâche incombe à la FIFA.

Les centres de lecture et d’animation culturelle, CLAC en sigle ont été construits dans toutes les communes du pays, ont rappelé les Honorables Députés qui s’étonnent de trouver aujourd’hui des salles vides.

La redynamisation des CLAC est une réalité, a rassuré l’Envoyé du Gouvernement qui a appuyé ses propos par trois (3) cas concrets dont Mutumba.

N’y a-t-il pas de risque de chevauchements dans un seul ministère qui comporte quatre (4) volets ? s’est inquiétée la plénière. Et l’Ambassadeur Gervais Abayeho de révéler l’existence d’un deuxième Secrétaire permanent.

Le Premier Vice-Président de l’Assemblée nationale, l’Honorable Sabine Ntakarutimana qui dirigeait la plénière a conseillé au Ministre des affaires de la Communauté Est-Africaine, de la jeunesse, des sports et de la culture d’user du diagramme de Grant pour la mise en application des recommandations formulées par la commission saisie au fond. Un deadline, a-t-elle renchéri, doit aussi être de mise pour que le contrôle de la Cour des comptes se fasse dans de bonnes conditions. La matérialisation de ces recommandations, a-t-elle souhaité, serait facile si seulement le ministère confectionnait son plan de procédures administratives, comptables et financières.

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