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Le Président de l’Assemblée Nationale reçoit en audience une délégation des Membres de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.

Le Président de l’Assemblée Nationale accueillant la Chef de la Délegation Madame Pansy TLAKULA

eudi 10 Décembre 2015, le Président de l’Assemblée Nationale, l’Honorable Pascal NYABENDA, a reçu en audience une délégation des Membres de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. Il était en compagnie du Premier Vice Président de l’Assemblée Nationale, l’Honorable Agathon RWASA. La délégation était conduite par Madame Pansy TLAKULA, Rapporteur Spécial sur la liberté d’expression et l’accès à l’information en Afrique.

L’échange a porté sur la situation politico-sécuritaire qui prévaut actuellement au Burundi. En effet, les Membres de cette délégation sont venus au Burundi pour s’enquérir sur terrain de la situation qui prévaut au pays puisqu’ils disposaient des informations contradictoires émanant de plusieurs parties.

Ainsi, l’Honorable Pascal NYABENDA a indiqué que les propos faisant état d’une guerre ou d’un génocide en préparation au Burundi relayés par certains médias et politiciens sont erronés. Il a fait savoir que toutes les institutions issues du choix du peuple lors des élections de 2015 sont à l’œuvre. Ces institutions regroupent toutes les ethnies, conformément à l’esprit de l’Accord d’Arusha.

Les autres membres de la Délégation

A propos justement de ces composantes ethniques, ces Membres de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples ont exprimé des inquiétudes par rapport aux listes des personnalités qui occupent des fonctions de l’Etat sur lesquelles est mentionnée leur appartenance ethnique.

Le Président de l’Assemblée Nationale leur a dit que cela est normal puisque l’Accord d’Arusha exige des pourcentages à hauteur desquels chaque composante ethnique doit être représentée dans les institutions, que ce soit à l’Assemblée Nationale ou au Gouvernement.
Les Burundais sont mûrs, être Hutu, Tutsi ou Twa ne représente pas un problème, les divisions ethniques sont dépassées à l’heure actuelle, a expliqué le Numéro Deux Burundais avant de conclure que seul le dialogue inter burundais peut résoudre les conflits autour du processus électoral de 2015.

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