Les travaux de développement communautaire sont classés parmi les piliers du développement au Burundi. Il est évident que la force de la population réside dans la main-d’œuvre suffisante, “ubwinshi bwacu nizo nkomezi zacu”, comme le dit l’adage burundais. C’est ce qu’a évoqué le président de la chambre basse du Parlement à l’issue des travaux de développement communautaire où il a prêté main-forte à la population de Gatara en province Kayanza ce samedi 20/1/2024. La réhabilitation de la route reliant les communes de Kayanza, Gatara, Gahombo, Muhanga et Rango, précisément au niveau de la colline Rubagabaga, était au menu du jour.
Toutefois, le Très Honorable Président de l’Assemblée nationale a déploré le comportement de certaines familles qui s’adonnent à la procréation incontrôlée alors qu’elles n’ont pas les moyens suffisants de prendre en charge leur progéniture. Il a demandé à la population d’être responsable pour ne pas créer d’ennuis à leurs enfants. S’ils grandissent dans de mauvaises conditions, ils pourraient en souffrir plus tard.
Dans son allocution, il a invité la population à vaquer à ses occupations de tous les jours tout en sauvegardant la paix et la sécurité. Que personne ne se trompe, la vigilance est recommandée même en temps d’accalmie car l’ennemi pourrait en profiter. C’est du moins ce qu’il conseille à la population de la province Kayanza frontalière.
En plus de la sauvegarde de la paix et de la sécurité, il a insisté sur la reconnaissance du contrat que les Burundais ont conclu avec Dieu. Ils lui ont donné la première place dans le pays et Il a toujours été fidèle surtout en temps très difficile et l’étape déjà franchie est satisfaisante. C’est alors qu’il a martelé qu’il est du devoir de cette population burundaise d’observer les clauses de ce contrat contenues dans les commandements divins.
Pour conclure son discours, il a invité la population burundaise à se pardonner et à s’entraider dans les moments difficiles. En agissant ainsi, ils recevront la paix divine et auront une fin heureuse. Au dernier jour, Dieu ne demandera à personne combien d’enfants il a eus ou quelle richesse il a accumulée. La question sera de savoir si chacun a observé le commandement primordial d’amour envers son prochain.
