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Adoption du projet de loi portant Ratification de l’Accord de Prêt OFID N°1604 P pour le Financement du Programme National de Sécurité Alimentaire et de Développement Rural de l’Imbo et du Moso (PNSADR-IM)«
Adopté à l’unanimité (85 voix sur 85), le projet de loi portant Ratification de l’Accord de Prêt signé entre le Burundi et le Fonds de l’OPEP pour le Développement International (OFID) relatif au Programme National pour la Sécurité Alimentaire et le Développement Rural de l’Imbo et du Moso (PNSADR-IM) signé à Berlin le 30 octobre 2014 a été analysé et adopté au cours de la session extraordinaire convoquée par le Président de la République pour le 15 au 17 janvier 2015. Dans son exposé des motifs, la ministre de l’Agriculture et de l’Elevage a indiqué que dans le but d’assurer la sécurité alimentaire et d’améliorer la situation nutritionnelle et les revenus de la population burundaise, le Gouvernement de la République du Burundi s’est engagé à mettre en œuvre sa Stratégie Agricole Nationale (SAN), le Plan National d’Investissement Agricole (PNIA) et le CSLP II et à mobiliser des ressources pour le financement des secteurs agricole et d’élevage. C’est dans ce cadre que le Gouvernement de la République du Burundi, en collaboration avec le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), a formulé le Programme National de Sécurité Alimentaire et de Développement Rural de l’Imbo et du Moso (PNSADR-IM), a renchéri la ministre Odette Kayitesi avant d’ajouter que c’est également dans ce souci que l’Accord de financement du PNSADR-IM a été signé à Rome le 19 septembre 2014 entre le Gouvernement de la République du Burundi et le FIDA (Don DSF N°2000000833) tandis que l’Accord de Prêt N°1604 P vient d’être signé à Berlin le 30 octobre 2014.
L’envoyée du Gouvernement a aussi précisé que selon les nouvelles procédures du FIDA, cet Accord de Prêt est entré en vigueur le jour de sa signature et pour que le prêt OFID soit opérationnel, cet Accord doit être ratifié par le pays bénéficiaire (le Burundi) dans un délai ne dépassant pas 90 jours. Mais pourquoi ce retard, ont interrogé les honorables députés. Le membre du Gouvernement a expliqué que le retard de ratification a été causé par les délais de transfert des documents originaux de Berlin au ministère des Finances. Ces textes devraient être acheminés par Valise diplomatique. En plus, a-t-elle ajouté, le Gouvernement du Burundi avait, durant cette période, priorisé l’analyse de la loi budgétaire et d’autres textes connexes à cette loi. Pour les honorables députés qui jugent que seul le secteur de l’agriculture semble attirer l’attention du ministère au détriment de l’élevage, la ministre Odette Kayitesi a rassuré que les deux secteurs agissent en complémentarité. L’envoyée du Gouvernement a aussi reconnu que le manque du courant électrique demeure un casse-tête pour la conservation du lait. L’usage des groupes électrogènes, de l’énergie à base du biogaz ou de l’énergie solaire peut être une solution de rechange. La ministre Odette Kayitesi a aussi rassuré que les différents projets qui interviennent en matière de l’agriculture et de l’élevage ne connaissent pas de chevauchement étant donné l’existence d’une cartographie. |
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