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Le Deuxième Vice-Président de la République a présenté les réalisations du Gouvernement dans les dommaines socio-économiquesEn date du 11 octobre 2012, le Parlement du Burundi s’est réuni en congrès pour suivre les réalisations du Gouvernement au cours du premier semestre 2012. Le Deuxième Vice-Président de la République a présenté le rapport du Gouvernement en matière économique et sociale dans l’après-midi.
Selon l’Honorable Gervais Rufyikiri, les réalisations de l’année en cours sont satisfaisantes grâce aux performances de l’OBR, Office Burundais des Recettes qui se sont accrues à la hauteur de 11% par rapport à 2011 pour la même période. Tout en reconnaissant les principaux défis dont les contraintes budgétaires liées à la baisse de près de la moitié par rapport aux deux dernières années et la crise des produits pétroliers et celle des prix sur les denrées alimentaires, le Deuxième Vice-Président de la République s’est réjoui que les partenaires au développement apprécient la mise en œuvre des réformes économiques en accroissant les investissements directs.
Les Honorables Parlementaires ont demandé des chiffres pour mesurer le niveau du progrès dont le Deuxième Vice Président de la République est fier. Le Deuxième Vice-Président de la République a cité parmi les indicateurs de développement le taux de croissance. Pour lui, il est positif mais compte tenue de la paupérisation de la population, il n’a pas permis d’atteindre les objectifs fixés. L’an passé, il oscillait autour de 4,5%. Le souhait est que ce taux de croissance atteigne 10%. Il a aussi mentionné le Produit Intérieur Brut qui actuellement se chiffrerait à 225$. A titre d’exemple, les maisons sont aujourd’hui construites en briques cuites dans le programme de regroupement en villages. Autre préoccupation des Honorables Parlementaires, les enseignants du primaire et du secondaire qui sont restés dans leurs domaines familiaux devraient être des modèles pour la masse paysanne. En effet, ont démontré les Honorables Parlementaires, ces fonctionnaires de l’Etat qui ont été sur le banc de l’école et qui sont motivés par le salaire s’ils étaient bien sensibilisés et épaulés par le Gouvernement contribueraient beaucoup en matière de rendement agricole. Ils ont cité le cas du Rwanda où le principe « One teacher, one cow » est de règle. Le Deuxième Vice-Président de la République a exhorté les Honorables Parlementaires à commencer eux-mêmes à prêcher par l’exemple. D’autres Parlementaires ont proposé que les ingénieurs agricoles qui ont migré à l’enseignement par quête d’emploi soient rapatriés dans leur secteur de formation. Tout en appuyant cette proposition, l’Honorable Gervais Rufyikiri a avoué qu’il y a un plafond à ne pas dépasser dans le recrutement du nouveau personnel. Il a suggéré l’amélioration des investissements privés dans le domaine agricole. Les représentants du peuple ont voulu savoir la finalité du charroi zéro. Pour eux, l’Etat n’a rien gagné dans ce système du moment que les chauffeurs continuent à être rémunérés. Qui pis est, les véhicules sont garés à l’OTRACO au lieu d’être vendus en location-vente aux anciens bénéficiaires. Pour le Deuxième Vice-Président de la République, le problème se trouverait au niveau de la procédure. La commission de vente qui a été mise sur pied à cet effet est bloquée par le règlement en cours. Sur les 400 véhicules réquisitionnés, seuls 217 ont été vendus. Dans l’ensemble, les clients ont été réticents quand ils ont su que l’OBR percevait des frais de douane. Le principe de location-vente ne peut pas non plus être appliqué du moment qu’il existe une commission de vente. C’est cette même commission de vente qui bloque l’application du principe de location-vente, a-t-il précisé. Vous saurez que les Honorables Parlementaires ont proposé un temps suffisant pour ce genre d’exercice. |
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