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Analyse des rapports d’exécution du budget général de l’Etat pour le deuxième et le troisième trimestre 2022-2023
Même quand les ressources humaines sont disponibles, a poursuivi le Très Honorable Président de l’Assemblée nationale, elles s’en remettent aux consultants étrangers alors qu’elles sont censées être qualifiés. C’est ce qui explique en grande partie les retards observés pour la transmission des rapports d’exécution budgétaire à l’Assemblée nationale, une question qui est beaucoup revenue au cours des interventions des députés.
Un autre défi de de taille sur lequel le Très Honorable Président de l’Assemblée nationale a insisté : La paresse. Des fonctionnaires de l’Etat qui passent leurs journées sur le téléphone du bureau, avec des collations tout le temps, comment peuvent-ils être productifs ? C’est un grand handicap. Si le Burundi veut être compétitif, il faut un suivi administratif des fonctionnaires de l’Etat. Pas seulement les fonctionnaires ; comment se fait-il que les magasins ferment à midi pour rouvrir à 14h ? Se demande toujours le Très Honorable Gelase Daniel Ndabirabe. C’est de la paresse ! Il faut un changement de mentalité si nous aspirons à atteindre la vision 2040-2060.
Ainsi, d’une manière générale, le niveau de réalisation des recettes à la fin du deuxième trimestre 2022-2023 est de 80,9% pour les fiscales et de 104,8% pour les recettes non fiscales. Quant au troisième trimestre, le taux global de réalisation est de 66%, soit 62% pour les produits fiscaux et 90% pour les produits non fiscaux. |
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