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La flambée des prix des produits de première nécessité est d’ordre structurel
Cependant, les Députés sont restés sur leur soif. " Où se trouve exactement l’impasse ? ont-ils interrogé En ce qui concerne le sucre, la Société Sucrière du Moso (SOSUMO) est consciente de la disparité entre l’offre et la demande, ce qui l’a d’ailleurs poussée à importer le sucre à hauteur de 50%.
Un sac de 50 kg ne dépasse pas un montant de 166.000BIF à la SOSUMO, a analysé la plénière qui n’en revient pas quand la population achète ce produit à 8.000BIF le kilogramme. Nombreux d’ailleurs sont ceux qui ne trouvent même pas cette denrée rare, signe de l’existence des spéculateurs qui la cachent. Donc, le sucre produit à la SOSUMO n’arrive pas à bon port, a conclu la plénière qui a aussitôt proposé l’aspect structurel comme voie de sortie. La tâche devrait être aisée avec l’instauration du système de budget-moyen, ont commenté les représentants du peuple qui ont établi un parallélisme entre le comité de suivi-évaluation de la chaîne de distribution du sucre au comité mixte de sécurité a déjà prouvé son efficacité. Le changement d’emballage du sucre importé vendu dans les sacs de la SOSUMO a inquiété plus d’un Député L’opération est monnaie courante en matière de commerce, a tranquillisé l’envoyée du Gouvernement. Et la plénière de proposer d’importer le sucre déjà emballé dans les sacs sur lesquels sont consignés l’emblème de la SOSUMO. Le pays de provenance de ce produit devrait aussi figurer sur l’emballage. Outre le respect des normes, le manque à gagner sera aussi évité quant à l’achat des sacs de la SOSUMO et leur couture. Par ailleurs, c’est en vertu de l’article 82 de la loi budgétaire, exercice 2023-2024, que les administratifs à la base infligent des amendes aux commerçants qui majorent le prix, a rassuré le membre du Gouvernement.
Même si la plénière a regretté le caractère monopole de la Brarudi, elle a été piquée au vif par la détérioration rapide de la santé de la population qui consomme au grand jour des boissons alcoolisées à volume en excès d’alcool en l’occurrence KICK. Des mesures drastiques devraient être prises dans les meilleurs délais pour contrôler la fabrication de ces produits locaux qui se vendent à bon marché, ont suggéré les Députés qui ont aussi douté des prestations de la BBN. Si cette dernière n’est pas bien équipée pour être à la hauteur de sa mission, que le Gouvernement redresse la situation, ont-ils plaidé. |
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