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Présentation du rapport de la descente de la commission permanente de l’Assemblée Nationale chargée de l’agriculture et l’élevageLes projets mis en œuvre dans différentes provinces du Burundi dans le secteur de l’agriculture et de l’élevage vont en général bon train. C’est le constant qu’a fait la commission permanente chargée de l’agriculture et l’élevage de l’Assemblée Nationale du Burundi lors d’une descente effectuée à l’intérieur du pays en dates du 26 au 29 mars 2019. Ladite commission a présenté le rapport de cette descente le mardi 07 mai 2019 dans une séance plénière en présence du Ministre de l’agriculture de l’élevage et de l’environnement Dr Déo Guide RUREMA .
Les Honorables députés membres de cette commission ont fait le tour de sept provinces pilotes dont Gitega, Kayanza, Karusi, Ngozi, Cibitoke, Bujumbura et Bubanza en compagnie du Ministre de l’environnement, de l’agriculture et l’élevage. L’objectif cette descente était de s’enquérir de l’état des lieux des réalisations de différents projets mis en œuvre par le Gouvernement du Burundi dans le cadre de la coopération avec ses partenaires multiples. Lors de cette séance plénière, les Honorables députés ont eu l’occasion de poser des questions au ministre ayant dans ses attributions l’agriculture et l’élevage. Dans le cadre de la promotion de ce secteur, ils ont voulu savoir s’il y a des équipements exonérés. Le Docteur Déo Guide RUREMA a expliqué qu’il y en a tout en énumérant tout une liste d’équipements normalement exonérés pour cette fin. Il s’agit des machines tracteurs, des pompes, des outils pour arrosage des champs, des équipements de conservation du lait, des machines de transformation agro-alimentaires, des équipements de multiplication et de conservation des récoltes.
Le Ministre de l’environnement,de l’agriculture et de l’élevage a alors rassuré que la production agricole sera très bonne raison pour laquelle la politique actuelle de son ministère est de sensibiliser les investisseurs à se lancer dans le domaine de transformation agro-alimentaire afin d’assurer une gestion saine des récoltes. La question liée aux conflit qui existe entre l’entreprise PROTHÈME et l’OTB a été évoquée. PROTHÈME serait en rivalité avec l’OTB, une usine publique pionnière dans ce secteur. Le ministre Déo Guide RUREMA a éclairci sur ce sujet en faisant savoir que cette jeune entreprise ne dispose pas de champs de thé propres à elle et a voulu se servir de la récolte provenant des champs de l’OTB en intéressant déloyalement ses cultivateurs. Pour l’intérêt de la nation, nous devrions éviter d’user d’émotions dans la gestion de cette question, cette entreprise devrait avoir commencé par cultiver des champs de thé propres avant d’ériger l’usine de transformation, a-t-il martelé. Il a rssuré que cette question a fait objet de plusieurs enquêtes et que pour de plus amples informations, des rapports sont bien disponibles. Quant à la hausse du prix du café, le ministre Déo Guide RUREMA a expliqué que c’est dans le but d’améliorer sa qualité. Il a saisi l’occasion pour informer aux Honorables députés que lors de l’exposition de Boston à laquelle le Burundi a récemment pris part, le café burundais a été élevé à plus de 90% des points attribués pour sa qualité sans égal. Cependant, le ministre Déo-Guide RUREMA a lancé un appel aux honorables députés d’appuyer le ministère dont il a la charge dans la sensibilisation de la population qu’ils représentent pour qu’elle s’intéresse davantage à la culture du café. Il a révélé que le ministère pense déjà proposer au Gouvernement la politique de prise en charge de la vente du café sans passer par les commissionnaires.
Les Honorables députés ont recommandé au ministre de l’environnement, de l’agriculture et l’élevage de travailler étroitement avec l’entreprise FOMI-IMBURA, une usine de production du fumier implantée dans la commune Mutimbuzi dans la province Bujumbura. Quant à la multiplication des semences inséminées, le ministre Déo Guide RUREMA a fait savoir qu’il y a un projet de décentralisation du centre de production et de conservation de semences à travers une ordonnance ministérielle qui inclura les investisseurs privés, ensuite fixer un prix qui serait accessible aux cultivateurs nécessiteux. Sur le plan environnemental, les Honorables députés ont voulu savoir pourquoi l’eucalyptus est condamné pour disparition. Le ministre de l’environnement, l’agriculture et l’élevage a déploré que les études ont montré qu’à cause de cet arbre absorbeur d’eau, 17 sur 100 sources sont séchées. Cette mesure a été arrêtée pour bien hypothéquer l’avenir des futures générations en dépit de la nécessité que procure l’eucalyptus dans la vie familiale, a-t-il nuancé. |
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