C’est une loi spéciale qui devrait réprimer la production, la vente et la consommation des boissons prohibées, à l’instar des violences basées sur le genre. C’est une contribution des populations de Muramvya qui s’inscrit dans la série de la sensibilisation contre la fraude et corruption, entamée par le Président de l’Assemblée Nationale.

- Le Président de l’Assemblée Nationale dirigeant la réunion
Le Très Honorable Pascal NYABENDA a donc rencontré les natifs de Muramvya Vendredi 28 juillet 2017 dans les enceintes du Lycée de Muramvya.
L’administrateur communal de Muramvya a, dans son mot d’accueil, signalé les camps de travail pour encadrer les jeunes en vacances sont à leur deuxième semaine. Ils bénéficient en outre de la formation patriotique, s’est réjoui Monsieur Dieudonné NSABIMANA.
Pour sa part, le Gouverneur de province a félicité les forces de l’ordre qui ont démantelé un groupe de bandits qui pillaient les plantes sur pied. Ces bandits, qui perturbaient en quelque sorte la sécurité, venaient des fois des autres provinces dont Kayanza, a démontré Monsieur Emmanuel NIYUNGEKO.
Et de déplorer une autre tâche d’huile en matière de sécurité relative aux malfaiteurs qui brûlent au mois d’août la forêt de la Kibira. C’est presque devenu une habitude, étant donné que le dégât s’est déjà reproduit au cours des trois dernières années. Par contre, il s’est réjoui des effets palpables produits par le budget annuel alloué à chaque commune, comme la construction des écoles.

- Vue partielle des participants à la réunion
Quant au Président de l’Assemblée Nationale, il a parlé de la province de Muramvya comme une entité administrative calme, qui n’a même pas été secoué par les insurrections de 2015.
Abordant le but de sa visite, le Numéro Deux Burundais a d’abord démontré comment le citoyen est au centre de tout ce qui concerne son pays. Tout en parlant du fonctionnement de l’Assemblée Nationale, il a par exemple invité les populations à donner leurs avis sur un Projet de loi sous étude dans les Commissions permanentes, comme le Projet de loi réprimant l’élevage des bovins dans les pâturages. Une fois promulguée, si quelques dispositions de la loi vont à l’encontre des intérêts du peuple, elle revient à l’Assemblée Nationale qui l’examine à nouveau. Il a aussi invité les Chefs collinaires à l’Hémicycle pour se rendre compte des activités des Parlementaires.
Par ailleurs, le Président de la Chambre basse du Parlement burundais a insisté que la formation patriotique n’est pas une perte de temps. La formation patriotique rime avec la consolidation de la paix et de la sécurité.

- Le Président de l’Assemblée Nationale s’adressant aux participants à la réunion
Si ces deux conditions sont remplies, le citoyen s’attèle au développement de son pays. Les travaux de développement communautaires qui étaient accusés à tort d’être un programme d’un parti politique ont déjà prouvé leur importance, a-t-il confié en démontrant que les écoles, les routes et les centres de santé servent aux populations, toutes catégories confondues. En outre, un citoyen patriotique ne s’adonne pas à la fraude. En outre, la corruption doit aussi être combattue par tout un chacun.
Parmi les autres éléments qui perturbent la sécurité, les boissons prohibées ont été traitées d’empoisonnement. De ce fait, le Code pénal les réprime. Mais d’un autre côté, il existe un Arrêté qui les sanctionne par le versement d’une amende. Ces chevauchements gênent le législateur, d’où la nécessité d’instaurer une loi spéciale, comme cela s’est produit pour le cas des violences basées sur le genre.
Les participants ont aussi parlé des femmes mariées qui appliquent le droit de succession dans leur famille d’origine. Ce qui est fâcheux, c’est qu’elles revendent aussitôt leur portion de terre. Le Président de l’Assemblée Nationale a vite réagi. Il n’existe pas encore une loi relative aux successions.
Pour les Chefs collinaires qui trouvent que leur encouragement est minime, ce qui risque de favoriser la corruption, le Très Honorable Pascal NYABENDA leur a rappelé qu’ils ne sont pas des fonctionnaires de l’Etat. La Fonction publique ne les reconnaît pas, a-t-il commenté avant de signaler que cet encouragement est le fruit d’un enragement avec la commune, selon ses moyens, ce qui justifie d’ailleurs pourquoi le montant n’est pas le même. En définitive, il les a conseillés d’approcher le Conseil Communal.