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Comment garantir la santé pour tous et le bien être, et avec quelles ressources pour le faire.

publie le samedi 4 mars 2017

Au deuxième jour de l’atelier sur la mise en œuvre des objectifs du développement durable, les participants ont suivi une présentation lié à l’objectif 3, « Une bonne santé et le bien être sont des facteurs déterminants du développement humain ».

Cette séance s’est intéressée à l’ODD 3 sur la santé, et a présenté les récentes avancées réalisées dans la région dans les domaines de la santé. Ainsi selon les exposés présentés au cours de la journée, on a montré que le paludisme, le sida constituent un défis énorme pour la mise en œuvre des objectifs du millénaire pour le développement. En effet, en 2015 il y avait 15 millions d’habitants vivant avec le VIH/sida à travers le monde et 18 millions d’habitants était sous traitement ARV. Pour un bon nombre de pays subsahariens, la politique de santé nécessite une adaptation claire aux objectifs du développement durable tels qu’ils sont clairement définis en son objectif 3.

Le Premier Vice-Président de l’Assemblée nationale du Burundi s’exprimant lors du seminaire

Les parlements devraient légiférer en tenant compte de la lourdeur des maladies endémiques et épidémiologiques qui causent un taux de mortalité infantile élevé. Ceci requiert un budget conséquent qui rassure l’implication des gouvernements dans la lutte contre ces fléaux. Pour la lutte contre le sida, Le Premier Vice Président de l’Assemblée Nationale l’Honorable Agathon RWASA a indiqué que renouer avec les valeurs culturelles traditionnelles afin de contrer la modernité qui ouvre d’une façon indélibérée l’accès à la sexualité illégale est indispensable. Il a aussi encouragé les hommes à se faire dépister car, selon les orateurs du jour, seules les femmes ont le reflexe de se faire dépister.

Le Deuxième Vice-Président du Sénat burundais s’exprimant lors du seminaire

Quant au Deuxième Vice Président du Sénat l’Honorable Anicet NIYONGABO a indiqué que les africains peuvent facilement mettre en œuvre les objectifs du développement durable avec les ressources internes. Il s’agit tout simplement d’une volonté politique pour construire des écoles, des centres de santé ou hôpitaux sans faire recours aux ressources étrangères, qui parfois s’obtiennent avec des conditionnalités, particulièrement qui de temps en temps de mettent en péril la souveraineté d’un pays. Au cours de cette même journée, la préoccupation des participants à ce séminaire a été aussi, la mobilisation des ressources pour la mise en œuvre des objectifs du développement durable en Afrique Subsaharienne. D’emblée les fonds d’aide à l’allégement de la dette étaient au cœur des objectifs du Millénaire pour le développement dans la région.

Photo de famille de la délégation burundaise

Aujourd’hui, il est largement reconnu que d’autres ressources, à la fois des secteurs privé et public, sont nécessaires pour mettre en œuvre les ODD. C’est ainsi que les parlements ont étudié les manières dont ils peuvent garantir, avec l’aide des partenaires, les ressources financières et non financière nécessaires à la mise en œuvre des stratégies nationales et régionales relatives aux ODD. Les engagements clés en matière de coopération pour le développement et les processus correspondants ont été également mis en relief. Ici les parlements seront appelés à jouer leur rôle de législation, ainsi que le contrôle de l’action gouvernementale afin de pousser les gouvernements à prendre des engagements pouvant dégager des impacts positifs, visant à mettre en œuvre les ODD.

 
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