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Le Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage répond aux questions orales avec débats des Honorables Députés.Lors de la séance plénière de vendredi 4 décembre 2015, dirigée par le Premier Vice Président de l’Assemblée Nationale, Honorable Agathon RWASA, les Honorables Députés ont posé au Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage desquestions orales avec débats, questions liées à la saison culturale. C’est en effet les Membres de la Commission de l’Agriculture, de l’Elevage, de l’Environnement, du Développement Communal et des Travaux Publics qui se sont rendus sur terrain pour recueillir les avis et considérations des populations afin de les soumettre au Ministre ayant l’Agriculture dans ses attributions.
Cette descente à travers tout le pays avait pour but de s’enquérir de la manière dont la saison culturale d’octobre se présente. Ainsi les Honorables Députés se sont entretenus avec la population locale, les groupements et les responsables de l’Agriculture et ceux de l’Administration. Ces échanges portaient essentiellement sur la perception de la situation agricole, les réalisations, les défis, les perspectives dans le souci de rendre rentable le domaine agricole et surtout la problématique liée au secteur caféier qui, selon les Députés, n’attise plus les convoitises des agriculteurs alors que par le passé, ce fut le secteur qui apportait des devises au pays, d’où il y a lieu de s’inquiéter. Le Président de ladite Commission a alors été invité à addressé à l’Envoyé du Gouvernement les questions telles que soumises par la population et d’autres responsables concernés de ce domaine.
Il s’agit entre autres de la disponibilité des intrants agricoles et la revue à la baisse du prix, du niveau atteint par le Gouvernement dans l’amélioration de la fertilité des terres arables, mission que le Gouvernement s’était assignée, de la famine qui continue à sévir dans certaines localités du pays, de la disparité dans la distribution du cheptel pour les bovins. Un autre problème soulevé, c’est une maladie qui attaque l’eucalyptus et les stratégies à mettre en branle pour arrêter le mouvement d’exportation illégale dans les pays de la sous région. Le Ministre Déo-Guide RUREMA a donné des propositions de réponses qui sont liées aux préoccupations de la population. Ainsi, pour améliorer les conditions d’accès aux intrants agricoles, il y a une procédure via les institutions financières notamment la Régie Nationale des Postes et la FENACOBU pour que la population ait beaucoup de facilités étant donné que presque toutes les communes ont un bureau postal. L’Envoyé du Gouvernement a également indiqué que le ministère est entrain d’analyser la cartographie pour savoir la spécificité de chaque régiondans le but d’augmenter la production agricole. Au niveau de la distribution du cheptel des bovins, la distribution se fait sur base des compétences et la population est associée à identifier ceux qui sont à mesure d’entretenir ces bovins.
Après échanges sur le contour de tous les problèmes qui hantent le secteur, le Premier Vice Président de l’Assemblée Nationale a déclaré être convaincu que si on ne mécanise pas l’agriculture, il est fort probable que ce secteur ne se développe pas. Selon lui, si on continue à cultiver à la houe, on a aura toujours des soucis à avoir une autosuffisance alimentaire. Par conséquent, on pourrait avoir une production suffisante quitte à monter des usines de transformation à travers le pays, ce qui pourrait par ailleurs améliorer le niveau de vie de la population qui, à plus de 90%, vit de l’Agriculture et de l’Élevage. |
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