
- Les Honorable Députés adoptant les deux projets de loi
Vendredi 27 novembre 2015, l’Assemblée Nationale a analysé et adopté à l’unanimité deux projets de lois. Les deux projets de lois :
1. Le projet de loi portant Ratification par la République du Burundi, de l’Accord de prêt entre la République du Burundi et la Bandaue de l’Import-Export d’Inde (EXIM BANK OF INDIA), relatif au financement de la mécanisation agricole, signé à New Delhi, le 14 février2014 ;
2. Le projet de loi portant Ratification par la République du Burundi, de l’Accord de prêt entre la République du Burundi et la Bandaue de l’Import-Export d’Inde (EXIM BANK OF INDIA), pour le projet de complexe intégré de transformation des produits alimentaires, signé à New Delhi le 14 février 2014 ; ont été défendu devant les élus du peuple par le Ministre de l’Agriculture et de l’élevage, Déo Guide RUREMA.

- Le Ministre de l’agriculture et de l’élevage défendant les deux projets de loi
Il a indiqué que cet accord a été signé dans le cadre de la coopération entre le Gouvernement du Burundi et le Gouvernement de l’Inde.
Les deux projets permettront à assurer la sécurité alimentaire, à améliorer la situation nutritionnelle et les revenus de la population burundaise.
Ainsi, des études préliminaires pour la faisabilité de ces projets vont être initiées avec un crédit de 4,22 millions de dollars pour l’étude de faisabilité du projet mécanisation agricole et de 0,170 millions de dollars pour l’étude de faisabilité du projet complexe intégré de transformation des produits alimentaires.
Saisie au fond pour analyser ces projets de loi, la commission de l’agriculture et de l’élevage a présenté son rapport.
Les Membres de la Commission ont demandé au Ministre les produits qui seront concernés par la transformation.
Pour l’envoyé du Gouvernement, ce sont des produits qui ne sont pas utilisés comme aliments de base et qui connaissent des périodes de production excédentaire. Il s’agit des fruits comme les ananas, les mandarines et les oranges. Il s’agit également des légumes comme les tomates et des céréales comme le maïs et le riz.
Ils ont aussi demandé si le projet de mécanisation des terres est viable au Burundi vu l’exigüité des terres et le relief accidenté.
Le ministre a répondu que ce projet est viable parce qu’ une étude réalisée par l’Initiative du Bassin du Nil montre que le Burundi dispose de 1048330ha de terres mécanisables et irrigables dont 24% se trouvent dans les plaines, 53% dans les plateaux et 23% dans les montagnes. Aussi, ce projet va promouvoir l’esprit associatif qui permettra aux agriculteurs de mettre ensemble leurs terres et se partager les récoltes. Les terres seront aussi mises en valeur par la mise en place des conditions spécifiques à chaque zone et région.

- Les Membres du Bureau de l’Assemblée Nationale dirigeant les travaux en plénière
Les recommandations de la Commission sont entre autres :
Promouvoir la politique de villagisation pour dégager les espaces arables et mécanisables ;
Veiller à ce que le complexe intégré de transformation des produits alimentaires n’étouffe pas les petites unités de transformation locale ;
Faire une analyse préalable des marchés d’écoulement en mettant à contribution les relations diplomatiques avec les partenaires.