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Analyse et adoption du Projet de loi portant Ratification par la République du Burundi de l’Accord de Coopération Commerciale et Economique entre le Gouvernement de la République du Burundi et le Gouvernement de la République de Turquie, signé le 27 aout 2015 à Ankara, Turquie.

Vue partielle des Honorables Députés votant à main levée.

Le Burundi et la Turquie se sont rapprochés par leur passé commun. Les deux pays ont en effet connu des coups d’Etat manqués, a commenté, dans son exposé des motifs, le Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale. L’Ambassadeur Alain Aimé NYAMITWE s’exprimait jeudi 27 juillet 2017, au cours de la séance plénière réservée à l’analyse et adoption du Projet de loi portant Ratification par la République du Burundi de l’Accord de Coopération Commerciale et Economique entre le Gouvernement de la République du Burundi et le Gouvernement de la République de Turquie, signé le 27 aout 2015 à Ankara, Turquie. Ce Projet de loi a été voté à l’unanimité des Députés présents.

A côté du commerce et de l’investissement, de l’énergie et des ressources naturelles, l’Accord sera aussi opérationnel dans les domaines de l’agriculture et de l’élevage ; l’éducation et la santé ; ainsi que la science et la technologie, a détaillé l’Envoyé du Gouvernement avant de préciser les détenteurs de passeport diplomatique ne présenteront pas de visas pour accéder au territoire de la Turquie.

L’Accord n’ira-t-il pas en défaveur du Burundi ?, s’est inquiété la Commission saisie au fond. Selon la Commission des Comptes Publics et des Finances, des Affaires Economiques et de la Planification, le Burundi n’a visiblement pas beaucoup de produits à exporter.

Les Membres du Bureau de l’Assemblée Nationale votant à main levée le Projet de loi.

Le Burundi, a reconnu le Membre du Gouvernement, n’ayant pas pour le moment beaucoup de produits à exporter vers la Turquie, il pourra bénéficier de la diversité des produits turcs en ouvrant les portes par le rabais des tarifs douaniers. Il y aura augmentation de la consommation sur le marché intérieur, ce qui va améliorer le bien-être de la population, s’est-il réjoui.

Se basant à l’article II relatif au Traitement de la Nation la plus Favorisée et qui parle des taxes douanières et autres charges relatives à l’importation et l’exportation des biens entre les deux pays en conformité avec les dispositions et les règles de l’Accord Général sur les Tarifs Douaniers et le Commerce de l’OMC, la Commission a demandé le contenu de l’Accord.

le Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale présentant son exposée des motifs

Et le Ministre Alain Aimé NYAMITWE de définir la NPF (Nation la Plus Favorisée) comme étant tout avantage, privilège ou immunité accordé à un pays qui doit s’étendre sans condition aux autres pays membres de l’OMC. Il a aussi explicité : Si le Burundi et la Turquie s’entendent sur un taux à appliquer en matière de la facilitation des échanges, ils le feront en conformité avec les règles de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce de l’OMC, étant entendu que les deux pays sont tous membres de l’OMC.

Le Burundi a tenté d’amorcer la politique de maisons préfabriquées en provenance de la Turquie. Mais le projet a avorté quand il s’est avéré ces maisons contenaient une matière nuisible à la santé humaine, l’amiante, a rappelé la plénière qui voulait avoir des garanties pour les produits importés de la Turquie.

L’Envoyé du Gouvernement a plutôt jeté le tort au Burundi. Il y a eu défaillances du côté des services de contrôle, a-t-il tranché.

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