Téléphone

+257 22 26 70 07/51

Email

secretariatgeneral@assemblee.bi

Adresse

Kigobe Palace BP 120 BUJUMBURA

Questions Orales avec débat à un Membre du Gouvernement

-1755-10e68

80. 255 personnes sont dépistées séropositives au Burundi à nos jours tandis que 51.917 sont sous ARV, si on en croit les propos de la Ministre de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida. Docteur Josiane NIJIMBERE, qui s’exprimait mercredi 26 juillet 2017 au cours de la séance des Questions Orales avec débat, se réjouit du pas déjà franchi en matière de lutte contre le Sida. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes, a-t-elle prévenu avant de détailler :

En 2003, les personnes qui se sont fait dépister se chiffraient à 50.303 contre 1.595.628 fin 2016. Les centres de dépistage volontaires en 2003 étaient au nombre de 151 contre 1.236 fin 2016. Les sites de Prévention de Transmission Mère-Enfant, PTME en sigle, en 2006 s’évaluaient à 27 contre 1018 fin 2016. Les femmes enceintes sous PTME qui se comptaient à 145 en 2006 ont atteint le chiffre de 4.515 fin 2016. 36 sites ARV qui étaient recensés en 2005 ont été évalués à 472 fin 2016. Alors que les personnes sous ARV s’estimaient à 600 en 2002, ce chiffre a atteint 51.917 fin 2016.

 

L’Envoyée du Gouvernement reste confiante que l’objectif mondial selon lequel en 2030 personne ne sera plus contaminé au VIH/SIDA sera atteint. D’ailleurs, a-t-elle poursuivi, le pays a déjà adopté la stratégie 909090 qui va jusqu’en 2020. Et d’expliquer que la stratégie signifie que 90% des personnes vivant avec le VIH/SIDA connaissent leur statut sérologique ; 90 % des personnes vivant avec le VIH/SIDA sont sous ARV tandis que 90 % des séropositifs sous ARV auront une charge virale indétectable.

Toujours dans l’optique de lutter contre le VIH/SIDA, les groupes à risque ont été identifiés, a ajouté Docteur Josiane NIJIMBERE avant d’énumérer les jeunes, les prisonniers, les drogués, les femmes à partenaires multiples et les mineurs. Les femmes enceintes sont aussi sensibilisées au dépistage le plus tôt possible. Les structures sanitaires sont également appelées à sensibiliser n’importe quelle personne présente à ces lieux.

A propos de ceux qui préféreraient l’infection à VIH/SIDA au lieu d’attraper des maladies comme le diabète ou l’hypertension, Docteur Josiane NIJIMBERE a balayé d’un revers de la main cette affirmation gratuite. Le Sida, a-t-elle insisté, est une maladie incurable, qui n’a ni vaccin ni médicament. Le mieux, a-t-elle conseillé, est d’éviter de l’attraper.

Le budget 2018 prévoit d’intéresser les médecins spécialistes pour contrer le phénomène de fuite des cerveaux, a confié la Ministre de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida qui a par la même occasion coupé court à la rumeur selon laquelle le Gouvernement n’octroie plus des bourses d’études à l’étranger. Seulement, a-t-elle précisé, les étudiants sont dorénavant dirigés dans les pays qui vont les renvoyer à la fin de leurs études.

Pour les spécialistes qui disposent des cabinets privés et prestent un temps limité dans les établissements publics, le Membre du Gouvernement est au courant de cette situation. Le Gouvernement analyse un terrain d’entente.

Facebook
X
LinkedIn
Email
Print