Antoine Lavoisier le disait déjà, “Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme “. C’est le cas de le dire pour le Groupement Intercommunalité de Kayanza, GICOK en sigle, qui est en train de fabriquer des briques grâce à la terre extraite du terrain où sera érigé l’Institut Supérieur Polytechnique de Kayanza, ISPKA, en sigle, sis à la localité de Ruganza, en commune de Matongo. Dans la seule journée de vendredi 25 novembre 2022, 7.000 briques ont été fabriquées au cours des travaux de développement communautaire qui avaient été rehaussés par le Président de l’Assemblée nationale. Le Très Honorable Gelase Daniel Ndabirabe a fait d’ailleurs nourrir une lueur d’espoir aux natifs de Kayanza. Si jamais les briques s’avèrent de bonne qualité, elles serviront de fonds de roulement pour l’ISPKA.
La population fait office de main-d’œuvre. C’est dans cette optique que le Numéro Deux burundais a invité au GICOK de disposer de plusieurs registres de présence pour évaluer en termes d’argent l’effort physique fourni par le petit peuple. Déjà à l’heure actuelle, le GICOK estime le coût des travaux à 100 millions de francs burundais, hormis cette main-forte des paysans.
Doté de départements purement techniques et uniques à son sein, l’ISPKA s’apprête à accueillir un grand nombre d’étudiants, a informé le Président de la Chambre basse du Parlement burundais, histoire d’avertir la population de la transformation de la localité en une ville avec des bâtiments en étages pour les départements et hôtels.
L’autre bonne nouvelle apportée par le Très Honorable Gelase Daniel Ndabirabe est que la diaspora a déjà promis d’apporter la matière grise.
Il n’a pas manqué de remercier l’armée qui a prêté les tracteurs pour défoncer la montagne avec l’objectif de le niveler à la route macadamisée avoisinante.
Ce même terrain a fait samedi 26 novembre 2022 l’objet d’une visite guidée par le Président de l’Assemblée nationale à deux hommes d’affaires. Il s’agit des Messieurs Audace Ndayizeye et Vénérand Kazohera.
