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L’Agropastoralisme : panacée du peuple Burundais

Avec plus de 85% de pratiquants, l’agropastoralisme au Burundi qui jadis sous-estimé est en train de connaître, récemment, un ensemble de transformations qui vont profondément aboutir au développement durable tant souhaité par tout burundais épris du patriotisme, au biais du renversement de la mentalité antique au détriment de nouvelles structures des exploitations agro-pastorales mieux adaptées et scientifiquement prouvées.

Cette politique est aussi bien figurée dans le Plan National du Développement (PND) adopté en 2018 qui vise, en l’occurrence, le rétablissement déséquilibres structurels de l’économie burundaise à travers le renforcement de l’autosuffisance alimentaire et la diversification des exportations à travers la promotion des entreprises agro-industrielles. Le recours à ces nouvelles formes agricoles fondées sur le développement communautaire via la culture en bloc et la mise sur pied des chaines de valeur dès le labour à la récolte en passant par les semences sectionnées est de ce fait promettant selon l’actuel Président de l’Assemblée nationale de la République du Burundi, le Très Honorable Gelase Daniel Ndabirabe et membre du conseil des sages du parti Cndd-Fdd au pouvoir.

Vue des responsables provinciaux de Rutana participant aux séances de moralisation du Très Honorable Président de l’Assemblée nationale

Révolues les pratiques agro-pastorales extensives et de subsistances effectuées individuellement avec des techniques artisanales sur des parcelles exiguës. Les administratifs, les agronomes et les moniteurs agricoles sont appelés à sensibiliser l’opinion publique sur cette politique qui va pousser à l’indépendance économique. Du jamais vu ! Il s’agit d’imprimer fortement cette nouvelle perspicacité de développement communautaire léguée par feu le Président Pierre Nkurunziza, dans l’esprit de chaque citoyen. « L’unique sacrifice que vous devez payer pour aboutir à ce développement opulent que nous désirons est le changement de mentalité matérialisé par l’auto-organisation », a insisté le Président l’Assemblée nationale. La preuve en est que le secteur agricole a été le fondement de l’aisance économique de pas mal de pays bien huppés aujourd’hui. L’on peut citer la Corée du Sud, les Etats-Unis d’Amérique, la Russie et la Chine, selon toujours le Très Honorable Gelase Daniel Ndabirabe.

Un intervenant donne son point de vue

Ainsi en provinces de Makamba, Rutana, Cankuzo et Muyinga, de fil en aiguille ; il a sensibilisé et a encouragé la population à travailler en groupements socio-communautaires pour la pratique d’une agriculture moderne.C’est le cas des sociétés coopératives « Sangwe » qui permettront de renforcer la participation des usagers citoyens plus largement au niveau tant communal que collinaire à travers le Plan Communal de Développement Communautaire (PCDC) pour que ces efforts réduisent la pauvreté grâce à l’agro-pastoralisme. « Les sociétés coopératives « Sangwe » jouent un rôle moteur dans la société burundaise dorénavant et sont des partenaires essentiels du PCDC et cristallisent tout le peuple burundais. « Vous êtes priés d’y adhérer sans exception aucune afin de cheminer ensemble vers la prospérité », a martelé le Très Honorable Gelase Daniel Ndabirabe lors de ses multiples séances de mobilisation en marge des vacances parlementaires de juillet 2021.

En prêchant par l’exemple, le Président de l’Assemblée nationale n’épargne pas le traçage des courbes de niveau afin de protéger les terres arables contre l’érosion.Ayant la bosse des économies politiques, il en a appelé également à toute la population, à adhérer au PND Burundi 2018-2027 et à se mobiliser comme un seul homme, pour faire preuve une fois de plus, de sa force de travail afin de parvenir à son bien-être économique et social tant ambitionné.

Vue des responsables provinciaux pendant la séance de sensibilisation du Très Honorable Président de l’Assemblée nationale à Muyinga

Considérer l’agriculture et l’élevage comme un pilier propre à l’économie signifie que les Burundais reviennent à leur raison d’où le changement de mentalité est impératif vu que les pratiques anciennes n’ont généré que du dégoût économique à l’égard des agro-pasteurs et au niveau du pays. L’ambition de cette politique est, en définitive, de mettre au clair la place de l’agropastoralisme comme genèse de la pensée économique, c’est-à-dire l’émergence d’un point de vue nouveau où le bien-être de chaque Burundais, la gestion des industries de petites unités transformation, l’attribution du marché et le travail sont au cœur des préoccupations politiques et scientifiques de l’Etat.

Enfin, l’initiative du gouvernement Burundais d’améliorer la qualité du secteur agro-pastoral à tout prix, va sans doute favoriser l’obtention de meilleurs résultats. Hormis le fait de manger à sa faim, le peuple burundais aura la liberté de concurrencer sur le marché international, ce qui constituera un accroissement de la valeur ajoutée à l’économie du pays. Non seulement cette politique permettra d’accroître les performances du secteur agricole, elle mettra aussi en évidence la tangibilité du rendement en surplus sur tout le territoire national en concordance des témoignages des nationaux qui ont déjà leurs bâtons de maréchal.

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