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L’Ombudsman burundais présente son rapport annuel d’activités, édition 2019

Les 26 plaignants de l’Hôpital Prince Régent Charles qui avaient saisi l’Institution de l’Ombudsman ont été réintégrés au service, suite à l’intervention personnelle du Président de la République, si l’on en croit les propos de l’Ombudsman burundais. L’Honorable Edouard NDUWIMANA, qui présentait mercredi 22 avril 2020 le rapport annuel d’activités, édition 2019, s’est réjoui de trois autres dossiers définitivement clos.

C’est d’abord le dossier en rapport avec la plainte des fournisseurs des plants fruitiers qui ont été payés un montant de Un milliard sept cent vingt- cinq mille deux cent quatre-vingt francs burundais (1.737.725. 280 Fbu), évitant à l’Etat un préjudice d’un montant de deux milliards cinq cent trente millions neuf cent trois mille neuf cent cinquante francs burundais (5.060.807.500 Fbu) (2.530.903.950 Fbu) sur les cinq milliards soixante millions huit cent sept mille cinq cent francs burundais réclamés par les fournisseurs et confirmés par les instances judiciaires.

Le Bureau de l’Assemblée nationale

L’autre cas, a-t-il poursuivi, qui concerne la plainte de plusieurs dizaines de familles de la localité de Kizina de la commune de Gihanga en province de Bubanza Biens a été clôturée à la satisfaction des plaignants.

Enfin, le dernier cas emblématique, a-t-il signalé, est un dossier traité ensemble avec la Commission Nationale Terres et autres Biens, sur une plainte d’un citoyen contre l’occupation de sa propriété par des déplacés intérieurs. Ceux-ci, a-t-il expliqué, ont consenti à libérer le terrain après les échéances électorales au mois d’août 2020.

Au total, l’Institution de l’Ombudsman a accueilli 2.750 réclamants dont les dossiers se chiffraient à 274, a annoncé l’Honorable Edouard NDUWIMANA avant de détailler que parmi ces dossiers analysés, 197 ont été jugés recevables et 77, irrecevables. Les dossiers clôturés, a-t-il ajouté, se comptent à 86 tandis que les dossiers en cours de traitement sont évalués à 111.

Qu’est-ce qui manque à l’Institution de l’Ombudsman pour que le dossier, qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive, relatif à l’Eglise Adventiste du 7ème jour soit définitivement vidé ?, a interrogé la plénière.

Vue partielle des Députés en séance plénière

Les confessions religieuses sont du ressort du ministère ayant en charge l’Intérieur, a éclairé l’Ombudsman burundais avant d’avouer que son Institution use d’abord de la prudence pour ce dossier dont les plaignants ont aussi attaqué d’autres instances comme la Présidence de la République et le Parlement. Le nœud du problème, a expliqué l’Honorable Edouard NDUWIMANA, n’altère en rien leur foi mais concerne la gestion de l’Eglise. Le mieux, a-t-il conseillé, est que les adeptes eux-mêmes trouvent une voie de sortie. Sinon, a-t-il déploré, il est scandaleux d’assister à des chicaneries parmi les pasteurs censés enseigner les gens de vivre en harmonie. En outre, la Bible à laquelle ils se souscrivent, défend justement les conflits.

Malgré le manque de moyens financiers, l’Institution de l’Ombudsman projette dans un proche avenir d’implanter une antenne à Gitega, capitale politique en plus des deux autres antennes installées dans les régions Nord et Sud.

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