Le renforcement du partenariat entre l’ONU- FEMME et l’Assemblée Nationale dans l’accomplissement de certaines activités, tel était le menu des échanges d’une audience accordée à la délégation du Représentant de l’ONU-FEMME au Burundi par le Numéro Deux Burundais. C’était dans la matinée de mercredi le 7 août 2019 au Palais des Congrès de Kigobe. La lutte contre la discrimination genre préoccupe aussi l’ONU-FEMME qui se propose de réussir ce pari via le Parlement qui est du reste le premier partenaire de cette agence onusienne, si on en croit les propos de Madame Kem JENNET.
Elle était aussi venue pour faire connaitre au Président de l’Assemblée Nationale le programme des activités de son organisme dans les 5 prochaines années, à compter de cette année 2019. Les points figurant sur ce programme sont entre autres l’autonomisation des femmes et la promotion des questions d’égalité entre homme et femme. Ils n’ont pas manqué d’analyser les modalités de renforcer le rôle des femmes médiatrices dans les communautés. Le Très Honorable Président de l’Assemblée Nationale l’a encouragée d’endurer dans tous ces activités.
La deuxième audience a été accordée à madame l’ambassadeur Eunice S.Reddik chargé d’affaires a.i à l’ambassade des Etats –Unis d’Amérique au Burundi. Comme elle vient de passer presque 3 mois seulement à ce poste ; elle cherche les éclaircissements sur la situation politique qui prévaut au Burundi surtout en matière de la préparation des élections. Le Très Honorable Président de l’Assemblée Nationale l’a rassuré que les élections de 2020 se dérouleront en bonne et due forme, étant donné que ce sont les Burundais eux- mêmes qui ont contribué à part entière à leur organisation. Les partis politiques cohabitent pacifiquement, a encore tranquillisé le Très Honorable Pascal NYABENDA.
Qu’est-ce qui est derrière ce flux de Burundais vers les pays arabes ?, a interrogé l’ambassadeur Eunice S.Reddik qui doute qu’il n’ y ait une relation avec la traite humaine.
Le Président de l’Assemblée nationale a expliqué que la plupart des compatriotes quittent le pays illégalement à la recherche du travail. Arrivés à destination, si jamais ils sont maltraités, le Gouvernement du Burundi n’est pas impliqué dans cette affaire.
Le Très Honorable n’a pas manqué de mener un plaidoyer pour le Plan National de Développement que le Gouvernement a entamé. Il a alors sollicité le soutien des Etas-Unis.