Le Parlement du Burundi en collaboration avec FINUAP a organisé ce jeudi 20 juin 2019, une conférence-débat sur la mise en œuvre des engagements du Burundi envers la conférence Internationale sur la population et le développement. Cette conférence-débat a été ouvert par le Deuxième Vice-Président de l’Assemblée Nationale l’Honorable Jocky Chantal NKURUNZIZA.
Dans son allocution elle a demandé au FINUAP à poursuive l’œuvre qu’il a si bien commencée d’appuyer le Parlement du Burundi en lui apportant un soutien technique et financier.
Elle sollicite également les autres bailleurs de fonds et amis du Burundi à faire de même. Le Parlement saisit cette opportunité pour féliciter le Gouvernement du Burundi pour les progrès significatifs déjà enregistrés en matière de la planification familiale volontaire, si on se réfère aux résultats des différentes Enquêtes Démographiques et de Santé, EDS en sigle. A titre illustratif, l’utilisation de méthodes contraceptives modernes ou naturelles est passée de 8% en 1987 à 22% en 2010 et à 29% en 2016.
Toutefois, des efforts énormes sont encore nécessaires pour atteindre les objectifs que les gouvernements s’étaient fixés en 1994.
Il est par conséquent opportun que chaque individu s’imprègne qu’investir dans la planification familiale, c’est de viser un lendemain meilleur. Selon le Représentant de la FINUAP au Burundi les données statistiques sorties en l’an 2016 font état des progrès réalisés dans le domaine de la santé reproductive. Il y a également eu augmentation des consultations prénatale qui ont conduit à la réduction de la mortalité infantile.
Ceci est le résultant de l’augmentation du nombre de centre de santé dans le pays. Malgré tout le FINUAP note certaines imperfections. Les parlementaires se sont engagés à voter des lois en faveur de la santé maternelle mais également la sensibilisation de la population à la base pour la pratique du planning familiale.