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Formation en lobbying , plaidoyer, et communication non violente aux Femmes Parlementaires et aux cadres d’appui du Parlement.

-2549-d0051

Renforcer la capacité des Femmes Parlementaires en technique de lobbying et plaidoyer est l’objectif principal d’un atelier qui a été organisé en province Gitega du 17 au 20 juillet 2018, par l’Association des Femmes Rapatriées du Burundi, AFRABU . Cet atelier a été organisé à l’endroit des élues et cadres d’appui du Parlement. A part ces dernières ,les femmes élues au niveau ont aussi pris part à cet atelier à partir de la troisième journée.

Dans son mot d’accueil, le conseiller principal du gouverneur de la dite province Monsieur Tatien NKURIKIYE a signalé que toute la province est calme. Il a aussi apprécié les activités menées par cette Association des Femmes Rapatriées du Burundi, AFRABU qui sont d’une importance capitale aux femmes et aux jeunes cela leur permettront de contribuer au développement du pays sans oublier la consolidation de la paix et de la sécurité.

Madame Jovithe NDAYISAVYE, chargée des programmes à l’ AFRABU, a quant à elle remercié le Parlement burundais qui a accepté de s’associer à l’AFRABU afin que cet atelier puisse être fructueux tenant compte de la participation des Femmes élues élues . Durant les quatre jours les participants ont été informées sur Retour ligne manuel
- le contenu de la Résolution 1325 du conseil de sécurité des Nations Unies, sur les femmes, la paix et la sécurité ; et la Résolution 2250 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les jeunes, la paix et la sécurité et leurs plan d’actions, Retour ligne manuel
- les stratégies concrètes pour améliorer la présence des femmes dans les instances de prise de décisions ont été élaborées et les échanges d’expériences entre ces participants.Retour ligne automatique
Les deux premiers jours de formation ont été consacrés aux techniques de lobbying et plaidoyer, et la communication non violente.

Le consulta, madame Cléménce BUNUNAGI, a exposé sur la Résolutions 1325. Elle a d’abord parlé de l’origine de l’ ’inégalité entre les hommes et les femmes. Retour ligne automatique
Selon elle,les caractéristiques liées au genre sont acquises après la naissance, dépendent de chaque société et changent dans le temps et dans l’espace.

Le fait que les caractéristiques /rôles /compétences des hommes et des femmes montrent une différence entre ces deux genres ,de tout cela résulte la domination des hommes sur les femmes tels qu’ils sont déterminés par la société est inculqués aux hommes et aux femmes par le biais de l’éducation et de la socialisation.Malgré tout cela cette inégalité peut donc être éradiquée.

Le secrétaire de l’ONU a pu identifier les préoccupations des femmes pendant la guerre et pendant la période post conflits. il ainsi signalé que les femmes et les enfants sont eux qui subissent les conséquences de la guerre ou tout autres conflits de caractère social. Retour ligne automatique
Sur ce même thème quelques définitions liées à la sécurité humaine ont été établies pour voir si ces résolutions pourront arriver au but fixé. Ainsi, parler de la sécurité humaine c’est la sécurité économique, la sécurité alimentaire, la sécurité sanitaire, la sécurité environnementale, la sécurité personnelle, la sécurité communautaire et la sécurité politique. Comme les femmes et les jeunes sont vulnérables lors des conflits, donc il n’y a pas de sécurité pour eux.

Dans la société burundaise, contrairement à la femme, l’homme a généralement le contrôle des ressources et des bénéfices parce qu’il a droit à la propriété et à l’héritage et il a plus de possibilités de s’occuper des activités salariées ou procurant de l’argent (emploi, commerce, artisanat). Retour ligne automatique
Quant à la femme , elle a des possibilités limitées, car elle dépend des hommes (père, frère, mari) pour satisfaire ses besoins, même les plus élémentaires. Ces analyses montrent que la résolution 1325 a des rancunes même si ses piliers sont déjà connus : la prévention, la protection et les droits humains, la participation et la représentation et le relèvement économique.

Les participants ont pu identifier les étapes nécessaires pour faire la plaidoirie. Pour mener à bon port ce dernier , il faut d’abord comprendre le processus décisionnel, se fixer un objectif, et faire une étude des décideurs donc identifier les concernés. Retour ligne automatique
Concernant la communication, il faut connaitre les termes techniques qu’il faut pour transmettre le message. Le message doit être court et directe. Sans oublier l’endroit qu’il faut pour transmettre le message.

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