Le Président de l’Assemblée Nationale, l’Honorable Pascal NYABENDA en compagnie de ses deux Vices, Honorable Agathon RWASA et Honorable Edouard NDUWIMANA ont reçu en audience, mercredi 28 octobre 2015, le Ministre Ougandais de la Défense, M. Chrispus KIYONGA mandaté par le Président YOWERI Museveni.
Chrispus KIYONGA avait été chargé par le Président Ougandais à poursuivre la facilitation du dialogue inter burundais au mois de juillet.
S’exprimant devant la presse, il a révélé qu’il était venu pour voir avec les responsables burundais, la manière dont on pourrait redéfinir l’apport de la Communauté d’Afrique de l’Est dans le processus amorcé au mois de juillet précédent. Il a par ailleurs fait savoir que bien de défis évoqués lors des séances de travail de juillet ont trouvé réponse tel que recommandé par le Sommet des Chefs d’Etats de la sous région notamment l’organisation des élections libres et transparentes.
Sa mission était de réexaminer ensemble comment le processus initié par la Communauté des États de l’Afrique de l’Est peut continuer et dans quelle mesure elle pourrait travailler de commun accord avec la Commission Nationale du Dialogue Inter burundais (CNDI) mise en place par Son Excellence le Président de la République du Burundi.
Pour sa part, le Président de l’Assemblée Nationale du Burundi a d’abord exprimé sa gratitude à l’endroit de la Communauté Est Africaine en général et en particulier au Président YOWERI Museveni qui, n’a cessé d’être aux côtés du Burundi. Il a ensuite indiqué que la visite de cet envoyé du Président Ougandais arrive au moment où le Gouvernement vient de mettre sur pied la CNDI, une commission très importante pour trouver une issue favorable à la problématique burundaise.
Pour l’Honorable Pascal NYABENDA, ce qui reste à faire, c’est analyser l’apport et le rôle de la Communauté Est Africaine dans la poursuite du processus. Dans ce cas là, le Président de l’Assemblée Nationale a fait savoir que le Burundi a besoin de l’ accompagnement de la Communauté dont il est membre, que ce soit matériel ou autres.
Au sujet de l’agenda, le Président de la Chambre Basse du Parlement Burundais a évoqué entre autres le cas des réfugiés qui doivent rentrer et le domaine de la sécurité.
Répondant à la question de savoir si les recommandations de l’Union Africaine selon lesquelles le dialogue devrait se tenir à Kampala ou à Addis abeba, le Numéro Deux Burundais a précisé que la CNDI écoutera ceux qui sont au pays comme ceux qui sont à l’étranger.
