Voté à l’unanimité ( 88 voix dont 6 procurations), le projet de loi portant Ratification par la République du Burundi de la Charte Africaine de la Statistique a fait l’objet de la séance plénière du mercredi 9 avril 2014. Dans son exposé des motifs, le ministre à la Présidence chargé de la Bonne Gouvernance et de la Privatisation qui avait représenté son collègue en charge des Finances, a rappelé que la Charte Africaine a été adoptée le 3 février 2009 par la Conférence des Chefs d’États et de Gouvernements de l’Union Africaine pour servir de cadre unificateur aux efforts déployés par les États membres en dotant l’Afrique des statistiques fiables, comparables, pertinentes, produites régulièrement et diffusées à temps. Pour que la Charte Africaine de la Statistique soit mise en œuvre au niveau du continent africain, il faut que 15 pays parmi les 54 qui composent l’Union Africaine l’aient ratifiée et c’est le processus qui est en cours après 4 ans de son adoption par les Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union Africaine, a continué le ministre Ernest Mberamiheto à porter à la connaissance des honorables députés qui ont aussitôt demandé les pays qui l’ont déjà signée et ceux qui l’ont déjà ratifiée. Après avoir cité les différents pays, l’envoyé du Gouvernement a résumé que le nombre de pays qui n’ont entrepris aucune action s’élève à 25, tandis que 29 pays l’ont déjà signée parmi lesquels 11 l’ont déjà ratifiée au moment où 7 pays ont déjà déposé les instruments de ratification auprès de l’Union Africaine. Vous saurez que la ratification de la Charte Africaine de la Statistique par un pays entraîne un certain nombre d’engagements, mais également des avantages non seulement pour le pays, mais aussi pour les autres parties prenantes du système statistique africain et les partenaires au développement. Rappelons aussi que le Burundi a signé cette Charte le 04 juillet 2013. |