La fête communale constitue une opportunité de revisiter le passé afin d’apprécier les avancées accomplies au cours de l’année écoulée, a déclaré le Président de l’Assemblée nationale dans son discours prononcé lors de la 13ᵉ édition de cette célébration. Aux côtés de son épouse et de quelques députés, il avait pris part aux festivités aux côtés de la population de la colline Burengo située dans la zone Ruganza, commune Matongo, province Butanyerera, le 2 août 2025.
Selon le Très Honorable Gelase Daniel Ndabirabe, au-delà des réalisations concrètes présentées par le Secrétaire permanent de la commune — telles que la construction de routes, d’établissements scolaires, d’hôpitaux et du bureau communal — d’autres indicateurs tangibles témoignent du progrès économique à Matongo. L’agriculture, désormais modernisée, se pratique toute l’année et sert de modèle à d’autres exploitants. Ce dynamisme agricole permet de générer un surplus redistribué aux plus démunis. Quant à l’élevage, bien que moins avancé, il a tout de même atteint un niveau appréciable. L’élégance vestimentaire des habitants conjuguée à la joie rayonnante sur leurs visages, illustre bien cette transformation. Plus frappant encore, certains citoyens de Matongo possèdent désormais des véhicules personnels comme l’a souligné le Président de l’Assemblée nationale.
Pour mesurer le niveau de développement d’un pays, il convient d’évaluer, de manière qualitative et quantitative, les différents paramètres de la vie humaine et du progrès socioéconomique. En se projetant vers l’avenir, le Président de l’Assemblée nationale souhaite que le Burundi ait pu dresser le bilan de ces indicateurs d’ici la 14ᵉ édition de cette fête locale.
Il a également énuméré plusieurs éléments essentiels à prendre en compte, d’autant plus que le Burundi s’approche de l’échéance fixée par la vision 2040, qui ambitionne de hisser le pays au rang d’économie émergente, et de la vision 2060 visant le statut de nation développée. Ces éléments incluent :
Le bilan des agriculteurs pratiquant la culture en bloc, notamment du maïs ;
Le nombre de personnes ayant enregistré leurs terres et sollicité des titres fonciers ;
La quantité produite par culture, la superficie des terres cultivables, ainsi que les courbes de niveau aménagées pour lutter contre l’érosion ;
Le nombre d’animaux domestiques par catégorie ;
Le nombre d’écoles et d’enfants scolarisés par niveau d’enseignement ;
Le nombre de logements décents, entre autres.
Le Président de la Chambre basse du Parlement a félicité chaleureusement la population pour l’amour, l’unité, la paix et la cohésion sociale qui règnent dans cette localité, les encourageant à poursuivre sur cette voie.
La fête communale qui se tient chaque premier samedi du mois d’août, s’est conclue dans la convivialité par le partage de mets traditionnels tels que les patates douces, les bananes, les aubergines africaines, le manioc et bien d’autres encore.
