La coopération entre le Burundi et le Maroc est très dynamique, ce qui a poussé d’ailleurs les deux pays à échanger des ambassadeurs. Ce sont les propos, en exposé des motifs, du ministre des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale, l’Ambassadeur Laurent Kavakure quand il s’exprimait au cours de la séance plénière de mercredi 25 février 2015 réservée à l’analyse et l’adoption du projet de loi portant Accord-Cadre de coopération entre le Gouvernement de la République du Burundi et le Gouvernement du Royaume du Maroc. Cette coopération est matérialisée par beaucoup de bourses d’études dans des domaines variés dont bénéficient les étudiants ressortissants burundais, a-t-il renchéri avant d’ajouter que le Maroc contribue énormément dans le cadre des travaux de développement communautaire en fournissant du matériel et des équipements comme le ciment et les fers à béton pour la construction des écoles. N’eût été le retard dans la mise sur pied d’une commission mixte, le Maroc serait intervenu dans la construction des logements sociaux comme il le fait ailleurs comme au Tchad. ![]() En ce qui concerne les relations entre le Burundi et l’Algérie, pays naguère en vogue dans l’accueil des étudiants burundais du moment que l’Algérie et le Maroc ne se regardent pas d’un bon oeil, les Honorables Députés se sont interrogés si cette coopération avec le Maroc ne risque pas d’envenimer les relations entre le Burundi et l’Algérie. Tout en avouant que l’ambassade du Burundi en Algérie a fermé ses portes à la suite de la guerre, le ministre en charge de la Coopération internationale a rassuré. Le Burundi a –t-il des moyens suffisants pour se permettre d’ouvrir des ambassades ici et là, ont voulu savoir les Honorables Députés. Le membre du Gouvernement a tranquillisé que le Burundi n’a pas beaucoup d’ambassades, il ouvre une mission diplomatique seulement quand la nécessité s’impose. |