Chaque 1er mai, le Burundi célèbre, comme de nombreux pays à travers le monde, la fête internationale du travail et des travailleurs.
Cette année 2025, les cérémonies ont été organisées dans toutes les provinces du pays. Le Président de l’Assemblée nationale, le Très Honorable Gelase Daniel Ndabirabe a présidé les cérémonies qui ont eu lieu au stade Ingoma de Gitega tandis que le Premier Vice-Président de l’Assemblée nationale l’Honorable Sabine Ntakarutimana a rehaussé de sa présence ces cérémonies en province Kirundo. Quant au Deuxième Vice-Président de l’Assemblée nationale, l’Honorable Abel Gashatsi, il était en province Bururi.
Sous le thème :” Muri uwu mwaka w’umunyamwete, Murundi wese gira ico ukoze kugira Uburundi bushikire rya hangiro ry’Uburundi bwifashe mu 2040 n’Uburundi buteye imbere mu 2060 (Accroître la production tout en gardant à l’esprit la vision du Burundi, pays émergent à l’horizon 2040 et pays développé en 2060), les festivités ont été marquées par un long défilé plein d’enthousiasme d’employés de différentes catégories socio-économiques et professionnelles.
Dans leurs discours, les représentants des employés dans toutes les provinces ont déploré la vie chère due à l’inflation, ce qui devient difficile à l’employé de joindre les deux bouts du mois, et ont mis un accent particulier sur le dialogue au travail, pilier du développement durable.
Quant aux représentants des employeurs, tout en saluant la production agricole en hausse, ils ont lancé à un appel aux employeurs qui ne l’ont pas encore fait, d’assurer la sécurité sociale de leurs employés.
Le discours de circonstance prononcé à cet effet a été envoyé par Son Excellence le Président de la République.
Après avoir souhaité à tout le peuple burundais une bonne fête du travail et des travailleurs, Son Excellence le Président de la République a appelé tout le monde à travailler dur : Que chacun fasse un examen de conscience. Qu’est ce qui me manque pour travailler et développer mon pays ? Qu’est-ce qui manque au Burundi pour devenir comme d’autres pays développés ? La solution c’est le travail acharné.
Comme on le dit si bien que le travail ennoblit l’homme, ce que renchérit d’ailleurs l’Apôtre Paul que celui qui ne travaille pas ne mange point non plus, Son Excellence Evariste Ndayishimiye demande à chacun de prendre conscience que travailler dur est un honneur pour lui. Son souhait est qu’à la fin de cette année il n’y ait plus de mendicité au pays.
Tout en soulignant les efforts du Gouvernement pour la facilitation de la création d’emplois notamment la mise en place de la banque des jeunes, de la banque des femmes, du Programme d’Autonomisation Economique et d’Emploi des Jeunes PAEEJ et la promotion des sociétés coopératives, Son Excellence le Président de la République prône le développement du secteur privé. “Que personne ne refuse un travail sous prétexte qu’il n’est pas de son niveau”, les burundais de la diaspora sont également invités à investir dans leur mère-patrie. Quant aux gestionnaires des sociétés de l’Etat, ils doivent éviter les malversations économiques car le capital de ces sociétés appartient à l’Etat.
Revenant sur sa promesse sur le traitement des personnes retraitées, Son Excellence le Chef de l’Etat rassure : le processus est en cours, les études seront bientôt terminées. C’est un travail qui sera accompli progressivement, au fur à mesure que les revenus de l’Etat iront en s’améliorant.
Pour le moment, le Gouvernement est en train de calculer le pourcentage d’argent de pension à offrir mensuellement aux retraités par rapport à leurs derniers salaires au moment de la retraite, en attendant la mise en œuvre effective de la promesse du Chef de l’Etat de leur accorder une rémunération à hauteur de leurs derniers salaires au moment de la retraite.
Au cours des cérémonies au stade Ingoma de Gitega, les personnes qui se sont beaucoup démarquées par leur travail ont été primées.
C’est notamment la fondation Bonne Action Umugiraneza pour son engagement à lutter contre l’infertilité dans les familles, des directeurs d’écoles, des jeunes entrepreneurs, des hommes d’affaires et des représentants des organisations non gouvernementales.