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Les membres de la Commission Permanente de la Bonne Gouvernance et de la Privatisation effectuent des descentes en Mairie de Bujumbura et en province Cibitoke pour évaluer la mise en œuvre du Code Minier.

L’Admnistrateur de la Commune Kabarore répond aux questions des Députés.

Du 14 au 16 mars, la Commission Permanente de la Bonne Gouvernance et de la Privatisation a organisé une descente dans six provinces du pays pour évaluer les innovations apportées par le Code Minier adopté en octobre 2013.

Ces provinces sont Cibitoke, Kayanza, Ngozi, Muyinga, Kirundo et la Mairie de Bujumbura.

Le premier groupe de Députés a visité les provinces de Cibitoke et la Mairie de Bujumbura, le deuxième groupe a visité les provinces de Kayanza et Ngozi tandis que le troisième a visité les provinces de Muyinga et Kirundo.

Entretien avec les responsables du comptoir minier AMEX

Le groupe qui a visité la province Cibitoke et la Mairie de Bujumbura est composé des Députés Honorable Bénigne RURAHINDA, Honorable James SAMAGOGWA, Honorable Eric SINDAYIGA et Honorable Emmanuel NKUNZIMANA.

En Mairie de Bujumbura, les Députés ont visité le comptoir minier Amigo Mineral Export, le seul qui reste fonctionnel.

 

Le gestionnaire de ce comptoir, Samuel NZIGOYUMURYANGO a indiqué que les autres comptoirs ont fermé parce que le Code Minier en vigueur adopté en 2013 prévoit une taxe de 2% sur le capital, ce qui les amène à travailler à perte car leur capital va en baissant.

Il demande la révision de cette disposition car elle a causé le départ des comptoirs miniers qui étaient fonctionnels au Burundi, maintenant ils font leurs déclarations dans les pays de la sous-région.

Il a demandé que la taxe soit prélevée sur les revenues. Chiffres à l’appui, ils ont montré qu’en 2013, avant l’adoption de ce code, plus de 2800 kilos d’or étaient déclarés au Burundi. Avec la mise en place de ce code, en 2014, seulement 643 kilos d’or ont été déclarés. En 2015, ce chiffre a chuté jusqu’à 548 kilos.

Entretien avec les responsables de la coopérative DUKOREREHAMWE DUKUTSIKIVI

Après la visite des comptoirs miniers en mairie de Bujumbura, la délégation des Députés de la commission Bonne Gouvernance et privatisation conduite par l’Honorable Bénigne Rurahinda s’est rendue en province Cibitoke pour visiter les coopératives d’extraction d’or.

La coopérative DUKOREREHAMWE DUKUTSIKIVI qui extraie de l’or et qui est située en commune Mabayi sur le site Ruhororo, a été visitée.
Une coopérative qui emploie plus de 100 travailleurs et qui leur paie des assurances. Ces employés disposent aussi de mutuelles pour se faire soigner. C’est un site bien clôturé et qui respecte l’environnement.


Le responsable de ce site a indiqué que les frais demandés pour le démarrage des activités sont élevés. Il a aussi indiqué qu’avant le choix du site, il n’ ya pas d’études préalables pour évaluer la teneur du sol, c’est par des tâtonnements, a-t-il dit.

Entretien avec les responsables administratifs

Il a demandé qu’ils soient assistés pour avoir des partenaires étrangers qui puissent les aider à renforcer leurs capacités. Il a aussi demandé qu’ils soient permis de creuser au delà des 25m prévus par la loi. Il a également déploré le manque des équipements modernes.

La délégation des Députés s’est aussi entretenue avec les responsables administratifs.


Ces derniers ont indiqué qu’ils ne sont pas impliqués dans ces activités qui se font dans leurs localités, qu’ils donnent seulement les autorisations de vacance du site. Ils ont insisté pour que le code minier soit respecté car certains extracteurs d’or ne travaillent pas dans la légalité, ils esquivent les taxes et ne respectent pas l’environnement.

Entretien avec les responsables de l’AREEM

Après ces descentes, la délégation de Députés a rencontré les responsables de l’Agence de Régulation des secteurs de l’Eau, de l’Electricité et des Mines AREEM en sigle. Ces derniers suggèrent que la disposition qui parle d’une taxe de 2% sur le capital soit revue et que cette taxe soit extraite sur les revenus.

Ils ont aussi suggéré que la Banque Centrale s’implique davantage dans ce domaine des minerais, que des dispositions en rapport avec l’exploitation semi-industrielle soient insérées dans le code et que des mesures provisoires soient prises pour permettre le retour des comptoirs miniers qui avaient fermé.

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