Le Burundi aura connu un parcours de combattant

Se demander d’où vient le Burundi jusqu’au pas déjà franchi est l’un des sujets développés par le Président de l’Assemblée nationale au terme des travaux de développement communautaire qu’il a effectués samedi 17 février 2024 à l’ECOFO Munanira II en zone et commune Rutegama de la province de Muramvya.

Naguère le Burundi était connu comme un pays de vaillants guerriers. La mauvaise gouvernance a plongé le pays dans une guerre intestine, a regretté le Très Honorable Gelase Daniel Ndabirabe qui a quand même loué la réconciliation effective qui a abouti à la formation d’une armée une et indivisible.

Le Burundi venait de franchir un pas de géant bâti autour de la sécurité. S’en suivra le partage des postes juteux. Mais la soif des uns n’a pas été assouvie. Ils ont alors joué la carte de la division ethnique. Quand le chemin n’a pas abouti, ils ont dévié sur les formations politiques. Là aussi le chemin n’a pas abouti. Ils ont alors monté sur l’échiquier politique à telle enseigne que toute mesure prise était analysée sous l’angle de la politique. A côté des scrutins électoraux organisés tous les cinq (5) ans, le Numéro deux burundais a pris l’exemple de la mesure interdisant les taxi- vélos, les motards et les tricycles de circuler dans certains endroits. En fin de compte, ces mêmes politiciens ont compris que le fond des chicaneries intermittentes était la pauvreté.

Avec cette découverte, le Burundi venait de franchir un autre pas de géant, s’est réjoui le Président de la Chambre basse du Parlement burundais qui a salué au passage la mise sur pied de la Vision qui fait du Burundi un pays émergent en 2040 et un pays développé en 2060.

Pour ce faire, un changement de mentalité s’impose, a recommandé le Très Honorable Gelase Daniel Ndabirabe avant de démontrer que tout comme le temps, les hommes changent aussi. Même à Rutegama, a-t-il illustré, les changements sautent aux yeux avec le nombre croissant des ménages électrifiés.

Mais, a-t-il encore relevé, le rapport de la Banque mondiale et de la FMI de l’an passé réjouit plus d’un. Ils ont en effet avancé que l’économie du Burundi a progressé à hauteur de 4,3%.

La sécurité, a-t-il encore commenté, doit être une préoccupation de tout un chacun. » Il ne faut pas dormir sur vos lauriers », a-t-il interdit avant d’inviter les parents à sensibiliser leurs enfants à se faire enrôler dans les corps de défense et de sécurité.