« Le peuple burundais reste égal à lui-même quant à la sauvegarde de sa culture », a déclaré le Président de l’Assemblée nationale, samedi 14 octobre 2023, au Boulevard de l’indépendance, en marge de l’ouverture de la 10ème édition de la campagne baptisée « Afrique des miracles » organisée par l’Israel Church Burundi sous le thème « Car prier et s’humilier devant Dieu mènent au salut du monde entier ; pendant que vouer un amour à sa patrie et se dévouer pour les dirigeants constituent des piliers pour un développement véritable « .
Même si les Burundais ne les remarquent pas, les signes de la présence divine au Burundi sont palpables. Le Représentant légal de l’ICB, l’Apôtre Vital Nzubahimana en a énuméré quelques-uns.
1. Dieu occupe la première place au Burundi ;
2. Le Burundi a recouvré sa place dans le concert des nations du moment que les mesures prises à son encontre se sont éliminées d’elles-mêmes ;
3. Les divisions basées sur l’appartenance ethnique se sont estompées. Les barrières régionales n’auront plus de place dans le nouveau découpage administratif qui a en quelque sorte jumelé les anciennes provinces ;
4. Ce qui bloquait le développement du pays a été éliminé avec la mise en place de la vision 2040, « Burundi, pays émergent » et la vision 2060, » Burundi, pays développé ».
Le Burundi ne replongera plus dans le chaos, a-t-il tranché comme pour décourager les pêcheurs en eau trouble. Et de promettre que pendant les 40 jours que durera la campagne, il va prier nuit et jour pour la valorisation de la monnaie burundaise. Il ne doute pas qu’il sera exhaussé surtout que, pendant la croisade de la sorte, il a plu séance tenante alors que la pluie avait tari.
Comme l’éclair, a comparé le Très Honorable Gelase Daniel Ndabirabe, Dieu vise le sommet perché. Comme l’autorité vient de Dieu, Dieu agit d’abord par les dirigeants et par ricochet le peuple.
Par ailleurs, a renchéri le Très Honorable Gelase Daniel Ndabirabe, Dieu n’agit jamais pour rien et quand Dieu ordonne, tout s’accomplit.
Du point de vue social, a-t-il illustré, la Commission Vérité et Réconciliation est une œuvre divine. Elle permettra aux burundais d’en découdre avec le passé, a-t-il souhaité avant d’inviter tous ceux qui ont trempé dans les massacres d’oser demander pardon devant Dieu pour une réconciliation effective du peuple burundais.
Cette situation, s’est-il réjoui, confère au Burundi une place de choix dans le concert des nations à telle enseigne qu’il fait école en matière de réconciliation.
En matière de développement, a-t-il encore relevé, la politique de budget en mode programme est de mise au grand dam de ceux qui projetaient sa matérialisation au plus tôt dans les six ans. Cette migration de budget en mode moyen vers le budget en mode programme prouve une fois de plus la main de Dieu, a-t-il démontré.
Mais l’amour de Dieu est inconditionnel. Que faire en retour pour le récompenser ?, a interrogé le Président de l’Assemblée nationale. Il a ensuite conseillé à tout un chacun de faire une introspection avant de trouver le juste prix à offrir à Dieu.
La campagne, qui a débuté par un geste de charité, a vu les hautes autorités octroyer une aide composée de vivres et de non-vivres à 47 adeptes des plus vulnérables. Elle s’est clôturée par une prière pour le pays.
