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Le Parlement en Congrès : Le Premier Ministre présente le rapport de mise en œuvre du plan de travail et budget annuel, exercice 2023-2024, deuxième semestre

La fluctuation de la monnaie, le manque de cadre légal et surtout la non planification, tels sont les grands défis qui handicapent la matérialisation du budget programme, vieux déjà de deux (2) ans, a déploré, le jeudi 24 octobre 2024, le Premier Ministre, qui présentait, devant le Parlement réuni en Congrès, le rapport de mise en œuvre du plan de travail et budget annuel (PTBA) comptant pour le deuxième semestre de l’exercice 2023-2024. Néanmoins, le Lieutenant Général de Police Gervais Ndirakobuca se réjouit du taux de réalisation des activités qui se situe à 80,43% au moment où le taux d’exécution du budget s’établit à 80,09%. Trop peu d’actions ont entraîné le dépassement budgétaire, s’est-il félicité à la déception du Congrès qui trouve que les formations ont englouti le gros du budget au détriment des actions concrètes.

Dans l’ensemble, le rapport est lisible, a complimenté le Congrès qui souhaite néanmoins voir les résultats quantifiés chaque fois que c’est possible. Aussi a-t-il recommandé d’élargir la colonne réservée à l’observation en la subdivisant en deux sous colonnes, l’une pour les résultats quantifiables et l’autre, les résultats non quantifiables. Pour ces derniers, la cause doit être mentionnée pour qu’elle soit reportée à l’exercice suivant.

Au sujet du cadre légal, le Code de passation des marchés publics a été accusé de tous les maux dont la lenteur des procédures qui est à l’origine de l’annulation des projets. Tout en avouant que la loi est dynamique, le Premier Ministre, le Lieutenant Général de Police Gervais Ndirakobuca, a invité les Parlementaires à apporter leurs suggestions, maintenant que l’amendement de ce Code est en cours de réalisation.

Et le Président de l’Assemblée nationale, le Très Honorable Gelase Daniel Ndabirabe, de démontrer que la structure de passation des marchés va dans le sens du budget programme. Le plan annuel de passation des marchés et la période d’exécution sont bien élaborés, tout devient facile. Le mieux, a-t-il proposé, est de visiter la Banque mondiale qui applique à merveille cette méthode.

D’ici à l’horizon 2040, il reste quinze (15) ans, alors que la photographie d’un pays émergent n’est pas encore élaborée. Dorénavant il faudra se mesurer au barème des pays émergents. Et de proposer de vérifier le taux de raccordement en électricité ou en eau potable déjà atteint par la population burundaise par rapport au standard des pays émergents.

Par ailleurs, une opinion a complimenté le pas de géant déjà atteint par le Burundi dans la sous-région. Même les tâtonnements persistent dans la mise en pratique du budget programme où la cohabitation entre la matérialisation et l’élaboration du cadre légal est une réalité, l’expérience du Burundi en cette matière, a-t-elle encouragée, est à vendre.

Les Parlementaires ont enfin souhaité une franche collaboration avec l’exécutif, notamment en ce qui est de la mise en application des recommandations.

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