Le commerce est florissant entre le Burundi et la République Démocratique du Congo via la route de Gatumba, c’est en commune Mutimbuzi de la province de Bujumbura. Il en va de soi que l’entretien de cette route est un impératif. C’est ce qu’a compris le Deuxième Vice-Président de l’Assemblée nationale. L’Honorable Abel Gashatsi a en effet porté main forte à la population de cette localité lors des travaux de développement communautaire du samedi 06 octobre 2024.
Cette position stratégique de Gatumba qui relie la RDC à Bujumbura, la capitale économique du Burundi connaît néanmoins des défis, a regretté l’Hôte de marque qui en a énuméré quelques-uns. Zone frontalière, Gatumba enregistre d’abord des allées et venues remarquables. Ensuite, Gatumba est riveraine de la rivière Rusizi mais également fait lisière au parc de la Rusizi. Toutes ces situations sont des portes d’entrée potentielles des malfaiteurs, a-t-il démontré avant d’en appeler à la vigilance de tout un chacun.
Cette vigilance doit être particulièrement aiguisée en cette période pluvieuse qui favorise les inondations issues de la rivière Rusizi et du lac Tanganyika dont la population de cette zone de Gatumba est souvent victime. Aussi lui a-t-il conseillé de se subordonner à l’administration qui peut décider de déplacer la population vers une autre localité jugée plus salubre.
Par ailleurs, a-t-il poursuivi, à côté de la sécurité publique, il s’avère aussi nécessaire de sauvegarder la sécurité alimentaire qui a sa place de choix dans cette commune de Mutimbuzi réputée pour sa fertilité. Et de rappeler d’user des stratégies permettant de booster la production dont l’adhésion à des sociétés coopératives et la culture en bloc. Il a en outre interdit au petit peuple de déstabiliser l’économie du pays en fixant les prix sur le marché à sa guise. Il a par la même occasion fait un clin d’œil à l’administration qui doit rabaisser les prix, autant que faire se peut.
Dans ce même ordre d’idées, la population ne peut pas se laisser distraire par le rendez-vous auquel tout le monde se prépare à participer dans les cinq (5) ou six (6) mois prochains relatif aux élections législatives. Ce n’est pas une période cruciale, a-t-il tranquillisé avant de déclarer que les élections font partie de la culture démocratique dans laquelle le pays est entré pieds joints. C’est même devenu une habitude au pays qui les a organisées en 2005, 2010, 2015, 2020. Et de rassurer que celles de 2025 seront aussi apaisées, libres et transparentes.
Comme la sous-région fait face aux différentes épidémies dont le M-pox qui est déjà dans nos murs, il a invité la population à suivre à la lettre les mesures d’hygiène recommandées par le ministère ayant en charge la santé publique dont se laver fréquemment les mains.