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Une équipe mixte pour pallier à la lenteur liée au démarrage des projets de développement

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Plus de trente mille (30.000) roseaux de deux variétés ont été plantés dans le cadre de la stabilisation des berges des rivières, a déclaré le Ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage. Monsieur Prosper Dodiko était jeudi, le 22 août 2024 invité dans une séance de questions orales avec débat organisée suite à une descente effectuée par la commission permanente en charge de l’environnement. Objectif : Évaluer l’impact des projets d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques : le projet de restauration et de résilience du paysage au Burundi (PRRPB); le projet d’intensification de la production agricole et de la réduction de la vulnérabilité au Burundi (PIPARV-B) et le projet énergie solaire des communautés rurales au Burundi (Projet Soleil Nyakiriza).

Le Membre du Gouvernement réagissait à une intervention qui voulait s’enquérir des appuis du projet PRRPB sur les contreforts de Mumirwa surplombant la plaine de l’Imbo en proie aux catastrophes naturelles comme les éboulements dont la plaine en paie les frais.

A côté de cette protection des rives, d’autres efforts sont aussi déployés, a-t-il ajouté avant d’énumérer le creusement des courbes de niveau et le reboisement à grande échelle.

Malgré ce tableau éblouissant, force a été pour le Ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage de reconnaître que le chemin demeure long. Les moyens financiers sont insuffisants eu égard à la vaste étendue des contreforts qui regorgent aussi de beaucoup de cours d’eau. D’autre part, la population doit aussi vaquer à ses occupations quotidiennes autres que celles liées à la protection de l’environnement. Néanmoins, il a promis de persévérer dans ce travail de longue haleine.

Pour Monsieur Prosper Dodiko, le PRRPB accuse une performance satisfaisante au moment où le PIPARV-B est en passe de quitter la zone rouge avec le démarrage effectif de ses activités. Ce projet, a-t-il expliqué, a pataugé parce qu’il était financé par plusieurs bailleurs dont le Fonds Vert Climat qui vient de décaisser sa contribution.

Et si le budget alloué au PIPARV-B était injecté à d’autres travaux d’intérêt public en manque de fonds à l’instar du Projet Soleil Nyakiriza qui a épaulé la mise en place du barrage de Jiji et Mulembwe, a fait remarquer un Honorable Député.

La situation n’est pas la même, a nuancé l’Envoyé du Gouvernement qui reste confiant. Maintenant que les études du PIPARV-B sont terminées et que les fonds sont disponibles, rien n’empêche au projet de se mettre sur les rails, a-t-il démontré tout en promettant de prendre bien note du plan B qui tient néanmoins compte de la faisabilité.

Les projets de développement ont du mal à démarrer les travaux, a déploré une opinion qui regrette aussi que le pays endosse les pots cassés puisqu’il n’est pas en mesure d’affronter les bailleurs.

La responsabilité est plutôt partagée, a rectifié le Membre du Gouvernement qui a déjà arrêté quelques stratégies.
Pour ce qui est de la lenteur, côté burundais, le ministère technique va dépêcher ses agents tandis qu’une retraite sera organisée pour appuyer le seul passeur de marchés qui est débordé par plusieurs dossiers qui tombent au même instant.
A propos des bailleurs, le ministère technique exigera désormais une copie de la correspondance de non objection du coordinateur du projet. Par ailleurs une équipe mixte assurera en même temps le suivi et la médiation entre le ministère technique et le responsable du projet qui souvent réside ailleurs étant donné que c’est un responsable régional.

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