Le projet de loi portant ratification par la République du Burundi de l’Accord sur la suppression de visas au profit des détenteurs de passeports diplomatiques et de service entre le Gouvernement de la République du Burundi et le Gouvernement de la République Algérienne Démocratique et Populaire a été adopté à l’unanimité lors de la séance plénière tenue le mardi 9 Mai 2023 au Palais des congrès de Kigobe.
Selon le Ministre de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique, Honorable Martin NITERETSE, envoyé par le Gouvernement afin d’expliciter ledit projet de loi aux Honorables Députés, la plus-value issue de ce projet de loi est de prime à bord faciliter la circulation des nationaux du Burundi et d’Algérie titulaires des passeports diplomatiques et de service entre leurs territoires respectifs, ce qui renforcera davantage les relations bilatérales entre les deux pays qui datent de 1973. Dans le même ordre d’idées, a dit le Ministre NITERETSE, le Burundi continuera à coopérer dans l’organisation de programmes de renforcement de capacités au profit des cadres et hauts cadres du Burundi dans différents domaines comme l’agriculture et l’élevage, l’éducation, la santé, la défense et la sécurité. A cet effet, il se remarquera l’envoi d’experts issus de divers secteurs et délégations d’opérateurs économiques pour développer des partenariats d’affaires gagnant-gagnant avec des opérateurs locaux et promouvoir diverses opportunités d’investissements en vue de réaliser des projets communs dans les secteurs d’intérêts prioritaires.
Les Honorables Députés ont posé la question de savoir pourquoi les détenteurs des passeports ordinaires ne sont pas pris en compte par ce projet de loi, le Ministre ayant la sécurité publique dans ses attributions a répondu qu’il faut aller progressivement pour ne pas ouvrir la porte à un désordre pouvant être lié à la migration non contrôlée comme ça été le cas pour la Serbie. « C’est ainsi que le projet de loi concerne ceux qui détiennent les passeports diplomatiques et de service. Ils vont opérer dans les secteurs déjà cités, et de cela, ils auront à découvrir la réalité du champ de travail. Peut-être qu’après de plus amples expériences, l’on jugera sur la faisabilité d’intégration de ces détenteurs des passeports ordinaires », a conclu le Ministre Martin NITERETSE.