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Analyse et adoption du projet de loi portant ratification par la République du Burundi du protocole de la Communauté Est-Africaine sur la coopération en services météorologiques

10.01

L’accès à l’équipement adéquat, la formation du personnel technique et le renforcement de capacités, telle est la plus-value du projet de loi portant ratification par la République du Burundi du protocole de la Communauté Est-Africaine sur la coopération en services météorologiques qui a été voté à l’unanimité au terme de la séance plénière de mercredi 10 mai 2023.

Le Ministre des Affaires de la Communauté Est-Africaine, de la Jeunesse, des Sports et de la culture qui avait représenté le Gouvernement a été plus explicite. L’objectif de ce protocole, a déclaré l’Ambassadeur Ezéchiel Nibigira, est de promouvoir la coopération dans le renforcement des systèmes d’observation, production et d’échange des données et informations météorologiques. La coopération, a-t-il ajouté, sera axée sur la planification, la conception et le développement de réseaux d’observation du temps et du climat et du système de télécommunications météorologiques, le traitement et l’analyse des données et le partage des informations météorologiques, le développement de la prévision météorologique et le développement du système d’alerte. La coopération, a-t-il poursuivi, permettra d’établir une climatologie de référence pour la sous-région et instaurer une veille climatologique régionale. Elle concernera aussi, a-t-il conclu, l’harmonisation des politiques, des lois et règlements sur la météorologie au niveau régional.

La plénière a fait un clin d’œil au Gouvernement qui enregistre un décalage entre la signature et la ratification. Le cas exemplatif, a-t-elle illustré, est celui de la charte prise par quatre (4) pays ayant en partage le Lac Tanganyika. La charte dont la mise en œuvre était fixée au 15 mai 2023 avait été pensée il y a longtemps dans le but d’assurer un repos biologique. Mais voilà que deux (2) pays semblent déjà désister. Et de demander la position du Burundi quand on sait qu’il existe une partie de la population pour qui la pêche est une fonction et une autre qui est friande des fruits de la pêche. Des mesures d’accompagnement s’avèrent impératives pour concilier les uns et les autres, a-t-elle conseillé.

Pour l’Ambassadeur Ezéchiel Nibigira, ce décalage est parfois expliqué. Il existe des domaines de plus haute sensibilité qui exigent une prudence aigue avant d’engager la souveraineté du pays.

Quant à la matérialisation de la charte, le Gouvernement qui est conscient de la réalité du problème, est à l’œuvre avant de se prononcer dans un proche avenir, a annoncé l’envoyé du gouvernement.

 

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