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Analyse et adoption du projet de loi portant ratification de l’accord général de coopération révisé entre le Gouvernement de la République Démocratique du Congo et le Gouvernement de la République du Burundi

22.02

Mettre à jour l’accord de coopération entre la République Démocratique du Congo (RDC) et élargir les domaines de coopération sont les facteurs à la base de la révision de cet accord de coopération qui date de 1980.

C’est ce qu’a déclaré vendredi 22 avril 2022 le ministre des affaires étrangères et de la coopération au développement, en marge de l’analyse du projet de loi portant ratification de l’accord général de coopération révisé entre le Gouvernement de la République Démocratique du Congo et le Gouvernement de la République du Burundi qui a été en fin de compte adopté à l’unanimité des députés présents. L’ambassadeur Albert Shingiro, qui a énuméré le domaine de défense et sécurité ; le domaine de l’agriculture et celui du commerce et transport, comme étant les plus stratégiques, a été aussi plus explicite.

La République du Burundi et la République Démocratique du Congo (RDC), se fondant sur l’accord général de coopération économique, scientifique, sociale et culturelle entre le Gouvernement de la République du Burundi et le Conseil Exécutif de la République du Zaïre, signé à Kinshasa, le 26 juin 1980, et suite à la visite en RDC de Son Excellence Evariste Ndayishimiye du 12 au 14 juillet 2021, les deux pays ont décidé de relancer et d’intensifier les liens bilatéraux d’amitié et de coopération, de renforcer davantage leurs relations bilatérales, de développer et d’étendre leur cadre de coopération.

A cet effet, un accord général de coopération révisé entre le Gouvernement de la République Démocratique du Congo et le Gouvernement de la République du Burundi a été signé à Kinshasa, le 02 septembre 2021.

La coopération tripartite entre le Burundi, la RDC, alors Zaïre et le Rwanda, a connu son moment de gloire, s’est souvenue la plénière qui estime que cet accord est de trop du moment que les organisations comme la CPGL, l’URAZ sont soit à l’agonie, soit mortes.

L’ambassadeur Albert Shingiro rejette le tort au manque de volonté politique, aux conflits politiques entre les trois pays et à l’insécurité alimentée par les groupes armés qui pullulent dans la région.

Pour ceux qui pensent que cet accord sera noyé avec l’entrée de la RDC dans la Communauté Est-Africaine, le ministre des affaires étrangères et de la coopération au développement y voit plutôt un atout.

L’envoyé du Gouvernement a aussi apprécié le clin d’œil de la plénière qui invite à la mise sur pied d’un port sec.

Le flux des hommes d’affaires en provenance de la RDC est de nos jours au ralenti. Certes, ils entrent au Burundi en possession des dollars mais à leur retour, ils doivent montrer une pièce attestant le bureau de change qui a converti les devises en monnaie locale. Cette contrainte les aurait poussés à se tourner vers le Rwanda.

Sans affirmer ou infirmer cette information, l’ambassadeur Albert Shingiro prône la protection de la monnaie locale comme dans d’autres pays du monde.

 

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