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L’agro-pastoralisme, pilier du développement durable au Burundi.

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Avec plus de 85% de pratiquants, l’agriculture et l’élevage ont toujours été la principale activité au Burundi. Mais ce n’était qu’une agriculture de subsistance car la population ne produisait que pour la consommation. Avec l’année 2018, ce fût une révélation divine. L’agriculture et l’élevage, pratiqués de façon moderne, sont désormais l’idée pivot du développement durable au Burundi.

Ce fût donc un des sujets abordés par le Très Honorable Président de l’Assemblée nationale lors des vacances parlementaires de Novembre 2021 dans les provinces Muramvya et Mwaro. En effet, selon le Très Honorable Gelase Daniel Ndabirabe, l’agro-pastoralisme doit rehausser la production pour supporter les autres secteurs de la vie nationale. L’agriculture et l’élevage, pratiqués de façon contemporaine, contribueront fortement à la réduction du déficit du pays et de la dette nationale ainsi qu’à la revalorisation de la monnaie burundaise.

Cette politique de promotion de l’agro-pastoralisme comme pilier du développement du pays influence le fonctionnement des institutions du pays. Ainsi, le ministre de l’Intérieur, chargé aussi du développement communautaire, doit s’occuper de l’administration du territoire ; cela suppose l’organisation de la population au niveau des collines, la disponibilité des terres arables et la culture en bloc. Quant au ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage, il est chargé d’inculquer à la population les techniques agricoles modernes en vue de booster la production.

Avec cette politique de promotion de l’agriculture et de l’élevage, l’Etat est en train de soutenir beaucoup plus l’Institut des Sciences Agronomiques du Burundi (ISABU), comme a pu le constater le Très Honorable Président de l’Assemblée Nationale lors de sa visite au centre de recherche de l’ISABU de Gisozi en province Mwaro. Avec 2 milliards de Fbu de fonds supplémentaires cette année sur son budget annuel, l’Etat veut concrétiser le souhait de Son Excellence le Président de la République de faire de l’ISABU une industrie semencière. Pour plus de performance, l’ISABU Gisozi vient de s’est doté d’un laboratoire plus vaste qui lui permet de fabriquer 100.000 vitroplants par jour, avec une capacité de procéder de 400.000 vitroplants par jour contrairement à l’ancien laboratoire qui ne pouvait contenir que seulement 90.000 vitroplants. Avec 52 variétés de haricot déjà homologués, l’ISABU Gisozi est en train de mener aussi des recherches approfondies sur la pomme de terre et certaines céréales comme le blé et l’orge, sans oublier certaines espèces médicinales autochtones comme l’ortie dioica (igisuru) et le vernonia amygdalina (Umubirizi). Un travail minutieux, sensible et qui nécessite des moyens financiers importants.

Malgré ces progrès considérables, l’ISABU Gisozi fait néanmoins face à certains défis comme l’insuffisance des serres d’expérimentation et des hangars de conservation des semences sélectionnées, la pénurie du personnel suffisant et les coupures répétées du courant électriques qui occasionnent des pertes au laboratoire ainsi que des défis liés à la gestion autonome car il arrive que l’ISABU ait besoin d’une intervention rapide mais tout devant passer par les marchés public, ce qui rend le processus plus long.

Pour le Président de l’Assemblée nationale le Très Honorable Gelase Daniel Ndabirabe, ce centre de recherche ISABU Gisozi c’est le cœur du pays en matière d’agriculture et d’élevage. Tout ce que la population consomme tire sa base au sein de ce centre. Il a donc besoin d’être fortement soutenu, surtout par des moyens financiers et des experts suffisants. Et d’appeler ainsi le ministre des finances à visiter ce centre pour se rendre compte des défis financiers et autres entraves auxquels il fait face afin d’y remédier.

Toujours dans le cadre d’encourager les agro-pasteurs qui ont intériorisé la politique de l’Etat basée sur l’agro-pastoralisme, le Très Honorable Président de l’Assemblée nationale a visité, en province Muramvya, un agro-éleveur moderne et homme d’affaires Jean Baptiste Simbare, qui possède une ferme de 62 têtes de bétail modernes, avec une production de 420 litres par jour. Cette ferme possède un système de collecte, de traitement et d’acheminement de la bouse de vache vers les champs, ce qui occasionne une forte production agricole.

Le Très Honorable Gelase Daniel Ndabirabe a beaucoup salué cette initiative et a demandé au propriétaire de cette ferme de mettre ces expériences par écrit et produire des ouvrages afin que les générations actuelles et futures puissent s’en inspirer.
Avec le rythme actuel, d’ici 3 ou 5 ans, l’image du pays aura beaucoup changé”, augure le Très Honorable Ndabirabe.

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