Le fléau de la corruption observé parmi certains magistrats burundais gangrène la société dents et ongles. Cela s’explique par des lamentations et scandales liés au règlement des litiges notamment fonciers, vu que la plupart des dossiers pendants en justice sont liés à cette particularité. Il est évident que si rien ne se fait une recrudescence d’insécurité est susceptible de se profiler.
Ce qui est regrettable est que toutes ces contraventions se produisent malgré la bonne structuration de la magistrature qui dispose aussi de textes de lois bien précis. En effet, l’on observe des magistrats corrompus et/ou animés de mauvaise foi qui rendent des jugements inverses, influencés ou biaisés à la suite de pots-de-vin. Tout le monde en a marre. Face à cet embrouillement, toutes les branches du Gouvernement doivent y être impliquées, de même que la société civile, les médias et le secteur privé.
C’est dans ce cadre que les pouvoirs publics se sont levés comme un seul homme contre l’injustice commise à l’endroit des citoyens, surtout les plus démunis. Son Excellence le Président de la République et le Très Honorable Président de l’Assemblée nationale haussent en continu le ton contre cette barbarie judiciaire. Ainsi, un rappel à l’ordre de 6 mois a été lancé aux magistrats par le Numéro Un burundais pour se ressaisir.
Lors des vacances parlementaires de juillet 2021, le Très Honorable Président de l’Assemblée Nationale n’a cessé de lancer des appels de redressement à l’intention de ces magistrats subornés afin qu’ils prennent conscience de leur rôle de réconcilier les différents antagonistes au lieu de les diviser.
Le Très Honorable Gelase Daniel Ndabirabe leur appelle à travailler comme des patriotes plutôt qu’utiliser des manœuvres déloyales contraire à la vertu et à la vision fondamentale d’un état de droit pour s’enrichir.