Le marais de Mubarazi devrait être exploité tout le long de l’année, a recommandé le Deuxième Vice-président de l’Assemblée nationale qui a proposé aux ingénieurs agricoles de mener une étude à cette fin. L’Honorable Abel Gashatsi qui venait en effet de planter jeudi 25 mars 2021 des plants de roseaux sur les berges de la rivière Mubarazi a été étonné de trouver le marais de Mubarazi en jachère. A cheval sur la commune de Mukike en province de Bujumbura et la commune de Gisozi en province de Mwaro, le marais de Mubarazi est un cadeau du ciel, a affirmé le visiteur de marque avant d’expliquer que plus d’une localité aimerait être traversée par un cours d’eau.
Même s’il a été informé que le marais à sec supporte les cultures de pommes de terre et le maïs. Mais ailleurs, dès que la moisson du maïs est terminée, on cultive aussitôt les patates douces ou le sorgho, à telle enseigne que le domaine est tout le temps occupé. La tâche revient donc aux agronomes de déterminer telle ou telle autre culture appropriée au marais.
Par ailleurs, le Deuxième Vice-président de l’Assemblée nationale a remercié la population qui a répondu à ce rendez-vous de plantation d’arbres, les roseaux se comptant parmi les arbres comme tant d’autres, a-t-il précisé avant de signaler que dans le cadre de la politique gouvernementale de reboisement baptisée « Ewe Burundi urambaye », les arbres favorisent une bonne aération tout en nous protégeant contre les vents violents. Et d’encourager la population de poursuivre cette œuvre tout le long de ce cours d’eau quitte à se faire relayer par la population de la commune frontalière.
L’Honorable Abel Gashatsi a également exhorté la population à travailler en synergie quand il s’agit de l’exploitation de leur domaine. « Si vous travaillez en équipe d’une centaine de personnes, il devient facile à l’ingénieur agronome d’assurer l’encadrement. Les semences sélectionnées et les cultures appropriées sont accessibles. La cohésion sociale est soudée puisque vous avez un facteur d’unité. Vous éviterez par la même occasion la paresse. Les regroupements de jeunes appelés ligala n’ont plus raison d’être. Petit à petit, votre province s’achemine vers le développement », a-t-il démontré.
Tout ce chef-d’œuvre, a-t-il nuancé, n’est réalisable que si la sécurité est garantie. Et d’encourager la population à dénoncer tout fauteur de troubles. L’expérience vous est connue, a-t-il révélé en rappelant que certains de leurs enfants auraient participé aveuglément aux manifestations de 2015. La période des manifestations, des insurrections ou de guerre est déjà révolue, s’est-il réjoui.
Ce qui compte pour le moment, a-t-il commenté, c’est le respect des autorités. Si le Chef de cabinet de votre Gouverneur, ou l’Administrateur communal, ou encore le chef collinaire vous lance un appel, a-t-il conseillé, répondez-leur comme s’il s’agissait de vos parents. Il faut appuyer les autorités par la besogne, a-t-il recommandé en rappelant que la campagne électorale appartient aujourd’hui au passé. Tout le monde doit se sentir interpellé, a-t-il poursuivi en fustigeant que l’effectif des présences est de loin inférieur à celui des propriétaires des domaines de ce marais.
Avec ces travaux de protection de l’environnement, le Deuxième Vice-président de l’Assemblée nationale a ouvert une série d’activités qu’il réalisera en province de Mwaro au cours des vacances parlementaires de mars 2021.