Jésus Christ s’est sacrifié pour nous les hommes, s’est réjoui le Président de l’Assemblée nationale qui a encouragé tout un chacun à faire de même pour son prochain. Le Très Honorable Gelase Daniel Ndabirabe a émis ce souhait au cours du culte de vendredi 25 décembre 2020 à l’occasion de la célébration de la fête de Noël à l’Eglise du Rocher, sise à l’Avenue du Rocher. Ce pari, a-t-il espéré, donnerait un sens à cet heureux anniversaire de la nativité du Christ.
Au commencement, a-t-il rappelé, Dieu a créé une belle créature. C’est au fil du temps, a-t-il regretté, que l’homme s’est souillé jusqu’à être méconnaissable aux yeux de Dieu qui n’a pas pour autant abandonné l’homme. Il s’est plutôt sacrifié pour les hommes par le biais de son Fils, s’est-il réjoui. « Dieu nous a envoyé son Fils qui s’est fait Homme, raison d’être de cet anniversaire spécial que nous célébrons aujourd’hui », a-t-il insisté. Dieu nous a donné le modèle d’un don de soi. Jésus Christ était conscient de ce qui l’attendait à ses 30 ans d’existence, a-t-il martelé en invitant tout le monde à méditer sur cette situation. Dieu est venu parmi les hommes pour préparer leur purification. Le mieux à faire, a-t-il proposé, ne fut-ce que pour adoucir cette mort de Jésus Christ, est la reconversion. Pour réussir ce pari, a-t-il conseillé, il nous faut la rédemption.
Le don de se sacrifier pour les autres, a-t-il reconnu, n’est pas donné à tout le monde. A titre exemplaire, il a cité ceux qui sont tombés sur le champ d’honneur. Ils ont perdu leur vie pour une noble cause. D’une part, ceux qui réclamaient leurs droits, et d’autre part, ceux qui défendaient la Nation. Tout le monde, a-t-il commenté, devrait se souvenir de ces combattants tout en s’y préparant à son tour.
Au terme de son allocution, le numéro deux Burundais a rappelé la prédication d’un pasteur en visite au Burundi. Ce pays, a-t-il glorifié, a la chance d’être dirigé par un Président qui, avec son épouse, adorent Dieu. Et d’ajouter que le Président Pierre Nkurunziza avait le privilège d’intercéder devant Dieu pour son pays et son peuple. C’est aussi une sorte de sacrifice, a déclaré le Président de la Chambre basse du Parlement Burundais qui ne doute pas que ce sacrifice a un prix. Le montant dû a été réglé avec le décès du Président Pierre Nkurunziza.