Vendredi 14 juin 2019, le Président de l’Assemblée Nationale a volé, en quatre temps, au secours de la population de Kirundo.
D’abord, le Très Honorable Pascal NYABENDA a octroyé une aide en vivres composée d’une tonne de riz et de haricot à l’orphelinat baptisé « Vie Nouvelle pour la Réconciliation » sis à Kuruyenzi, c’est en commune de Bwambarangwe dans la province de Kirundo.
Selon la Révérende Sœur Madeleine CIZA, Représentant-adjoint de l’Orphelinat, la devise ce la Congrégation de l’Oeuvre apostolique dont sont issues les Sœurs Missionnaires de Marie, Mère de la Réconciliation, a comme mot d’ordre la réconciliation. C’est justement cette réconciliation dont ont besoin les enfants élevés à cet orphelinat. Ils ont été trouvés dans les coins des différentes rues après être abandonnés par leurs mères qui ne se sont pas accueillies dans leur condition de mère célibataire. Ces enfants sont donc appelés à se réconcilier avec leur mère. Tout en remerciant le Très Honorable Pascal NYABENDA pour son geste posé, la Révérende Sœur Madeleine CIZA la exhorté à toujours pensé à ces enfants.
Le Président de la Chambre basse du Parlement burundais s’est ensuite rendu à la localité de Renga, c’est en commune de Busoni, à sa frontière avec la commune de Kirundo. La population de cette dernière commune avait répondu au rendez-vous pour obtenir des mains du Numéro Deux Burundais une aide en vivres, du riz et du haricot pesant au total quatre tonnes.
En 3ème lieu, le Très Honorable Pascal NYABENDA a posé le même geste à Rusarasi, chef-lieu de la commune de Busoni.
Enfin, le Numéro Deux Burundais a livré à Karambo trois tonnes de vivres à la population de la commune de Bwambarangwe.
Dans les trois dernières localités, le Président de l’Assemblée nationale a livré le même message. Il a en effet exhorté la population à adhérer massivement aux coopératives qui seront implantées sur chaque colline. C’est, a-t-il informé, le moyen adéquat trouvé par le Gouvernement pour atteindre le petit peuple qui a aussi droit de jouir des ressources du pays. « Ne croyez pas ceux qui mènent la contre campagne », a conseillé le Numéro Deux Burundais en pointant du doigt ceux qui jugent à tort que le mouvement coopératif est un apanage du parti au pouvoir. « Faux et archi-faux », a démenti le Président de l’Assemblée nationale en démontrant que même un Député ne peut pas nourrir un peuple, contrairement au Gouvernement. Si le petit peuple accède au développent, c’est que tout le pays est en ascension, a-t-il martelé.
Le Gouvernement, a poursuivi le Numéro Deux Burundais, conscient des défis auxquels est confronté le peuple, a revu à la hausse le budget alloué aux communes, passant de 500 à 570 millions de francs burundais. Seulement, a-t-il nuancé, ce montant n’est pas un don mais un prêt versé aux collines via leurs communes qui se portent garantes. Le budget, perçu par la commune qui le répartit dans ses collines, sera décaissé après que la colline ait présenté ses projets. Comme une coopérative est une association, c’est que ses membres versent régulièrement des cotisations. Ces fonds viendront alors compléter ces cotisations pour accomplir des projets gigantesques, a-t-il démontré. Il a insisté que ce ne sont pas des fonds perdus.
Par ailleurs, a-t-il ajouté, les jeunes sont également appelés à œuvrer en synergie en attendant d’être embauchés. Une banque existe déjà pour financé leurs projets, a-t-il annoncé.