Un changement de mentalité est impératif pour les pays africains qui doivent financer leurs initiatives pour pérennité au lieu de compter sur les partenaires au développement.
Cet appel a été lancé jeudi 14 mars 2019 à Bujumbura par le Secrétaire Exécutif de la CIRGL lors de l’ouverture de la 3ème Réunion Statutaire du Comité sur le Développement Economique, les Ressources Naturelles et l’Intégration Régionale du Forum des Parlements des Etats Membres de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (FP-CIRGL).
L’Ambassadeur Zacharie a également souhaité que la CIRGL soit transformée en une région stratégique pour le développement partagé. Il a rappelé qu’en 2006, l’accent a été mis sur le développement économique lors de la Déclaration de Rusaka. Il a été également constaté l’exploitation illicite des ressources naturelles. Dès lors, des modalités pratiques ont été produites. Il s’en est suivi la mise sur pied d’une base de données. La CIRGL a arrêté une politique reconnue pour traiter les mines. Le progrès est que les Etats Membres l’intègrent dans leur législation.
Par ailleurs, a poursuivi le Secrétaire Exécutif de la CIRGL, cette organisation se présente comme un sapeur-pompier pour atténuer les conflits entre les Etats Membres. Elle s’intéresse pour l’instant aux différends entre d’une part, le Burundi et le Rwanda et d’autre part, entre le Rwanda et l’Ouganda.
C’est le Deuxième Vice-Président de l’Assemblée Nationale du Burundi qui a ouvert solennellement cette réunion. L’Honorable Jocky-Chantal NKURUNZIZA a précisé que la réunion du jour était le prolongement des deux autres.
Celle de Khartoum s’est penchée sur les Objectifs du Développement Durable (ODD), tandis que celle de Nairobi s’est focalisée sur la gouvernance sur les ressources naturelles. Quant aux présentes assises, elles concernent l’intégration régionale qui est un enjeu majeur dans le développement durable et le bien-être des peuples.
Sur les 12 Etats Membres, seuls 5 ont répondu présents à cette réunion. Cette absence a été causée par le crash de l’avion de la compagnie Ethipian Airlines. Les participants à cette rencontre ont d’ailleurs observé une minute de silence en mémoire des victimes.