Approcher les moellons du chantier pour l’extension de l’ECOFO de Ntunda, c’est en commune de Bweru de la province de Ruyigi, tel était l’objet des travaux de développement communautaire de samedi 3 février 2018 qui ont été rehaussées par la présence du Deuxième Vice- Président de l’Assemblée nationale.
S’adressant aux populations, Honorable Jocky-Chantal NKURUNZIZA leur a souhaité que l’an 2018 soit pour elles une année de labeur qui se matérialisera dans leur ménage respectif par des aspects de développement qui se propageront ensuite au niveau de la commune pour atteindre la province avant d’embraser tout le pays. L’objectif doit être atteint étant donné que les populations ont la force de s’atteler au travail du moment que la récolte a été bonne, s’est-elle réjoui.
Au terme des vacances parlementaires, a annoncé le Deuxième Vice-président de l’Assemblée nationale, l’heure est de dresser le bilan pour les Parlementaires qui sont du reste contents de passer tout un mois auprès de leur électorat. Ils ont entre autres participé aux différentes réunions et visité des éleveurs modernes.
Toutes ces activités ne sont pas peine perdue, a nuancé Honorable Jocky-Chantal NKURUNZIZA qui a promis de porter loin les doléances des populations au cours des prochaines assises dont l’ouverture est prévue pour le lundi 5 février 2018.
Au sujet des activités politiques à la une, elle a rappelé que la période allant du 08 au 18 courant est réservée aux inscriptions au rôle d’électeur pour le Référendum prévu en mai 2018. Cette même inscription sera valable pour les scrutins de 2020, a-t-elle renchéri. Elle a par ailleurs nourri l’espoir que les populations répondraient à bon escient au Référendum. Elle a alors saisi cette opportunité pour les inviter à répondre massivement à la campagne de sensibilisation des amendements apportés à la Constitution. Elle a également exhorté les populations à être aux gardes à l’achat des consciences. Le Référendum et les élections sont l’affaire des citoyens Burundais qui ont le droit de revoir aussi leur texte fondamental, a-t-elle insisté.
Les amendements apportés à quelques dispositions de la Constitution sont le résultat de dialogue mené à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, a-t-elle déclaré en rassurant les populations que leurs autorités ne peuvent en aucun cas les dérouter. Les dirigeants guident seulement le peuple qui a en définitive le dernier mot.
La possession d’une carte d’identité est la seule condition requise pour tout citoyen âgé de 16 ans.
Tous ces projets sont réalisables si et seulement si la consolidation de la paix et de la sécurité sont garanties, a-t-elle conclu.