Le niveau de formation, la peur de ma langue anglaise et le manque d’Esprit de compétitivité, tels sont les barrières qui handicapent qui ploquent les burundais en matière de l’emploi au sein de la communauté Est Africaine .C’ est la Ministre à la présidence chargée de la communauté Est Africaine qui l’a au cours d’une séance plénière de jeudi 15 juin 2017.
L’Honorable Isabelle NDAHAYO répondait en effet aux questions orales avec débat des Honorables Députés qui ont ajouté un autre frein relatif à huit ans d’expérience condition souvent requise. Et le Membre du gouvernement de renchérir que le niveau requis de master élimine les burundais, qui sont pour la plupart des licenciés. Le Ministère recours souvent fait recourt des fois aux burundais de la diaspora auxquels elle a aussi reproché de ne pas approcher le ministère pour des conseils éventuels dont la confection des CV, démarche de cavalier seul explique même la perte des dossiers des candidats burundais car ajoute- elle le Ministère n’a pas été informé de leur dépôt de candidature pour justement leur suivi au jour le jour.
Le sommet des chefs d’Etat a reconnu la langue française comme l’une des langues officielles de l’EAC.
Mais jusqu’à présent cette recommandation n’est pas encore entrée en vigueur se sont étonnés les Honorables Députés. La Ministre Isabelle NDAHAYO a conseillé d’user plutôt de la patience étant donné que le budget consistant que requiert ce projet n’est pas encore disponible.
Quels sont les avantages que le Burundi a déjà tiré depuis son adhésion à l’EAC ont voulu savoir les Honorables Députés.
Le Burundi enregistre à son actif l’accès à l’océan via les ports de Dar-es- Salam et Mombassa. Outre que quelques agents de l’OBR sont déjà basés à ces localités, le temps a aussi été récupéré puisque les camions qui passaient 21 jours en route, aujourd’hui il ne nécessite que 6jours seulement pour arriver à la destination s’est-elle réjoui avant d’ajouter le partage d’expérience qui a abouti à la mise sur pied de quelques institutions comme l’OBR et l’API. La consolidation de la solidarité entre les Etats de la sous-région, la circulation sans frais de visa et le projet d’accordement en eau potable dans les provinces de Kayanza ,Ngozi,Gitega et Muramvya sont aussi d’autres avantages que le Burundi a tiré de la CEA a confié le Membre du Gouvernement.
Les Députés ont aussi demandé à la ministre en charge de l’EAC de demander à ce que les délais du document Ujilani mwema permettant aux burundais de circuler librement dans les provinces tanzaniennes frontalières avec le Burundi soient augmentés, ils ont aussi demandé à la Ministre sa réaction par rapport aux burundais qui se lamentent qu’ils sont maltraités lorsqu’ils sont en Tanzanie.La ministre NDAHAYO a répondu que le document Ujilani mwema n’est mentionné dans aucun texte régissant la communauté, mais que c’est une sorte de convention entre les pays frontaliers. Pour ce qui est de la maltraitance des burundais sur le sol tanzanien, la ministre en charge de l’intégration à l’EAC a promis qu’elle va en parler avec les autorités tanzaniennes
Les Elus du Peuple ont aussi demandé comment le conflit rwando-burundais est perçu au niveau de la Communauté Est Africaine, la ministre Isabelle NDAHAYO a fait savoir que les Chefs d’Etat de l’EAC se sont saisis de la question et qu’une issue va être dégagée.
En ce qui concerne les gros camions en provenance de la Tanzanie qui détruisent les routes burundaises, la ministre en charge de l’EAC a fait savoir que la convention indique que c’est le propriétaire du véhicule qui doit payer les dommages.
Signalons que ces questions adressées au ministre en charge des affaires de la CEA ont été formulées après une descente des Honorables Députés membres de la commission politique, des affaires administratives et de l’intégration du Burundi à la Communauté Est Africaine , une descente effectuée aux frontières du Burundi pour évaluer l’état d’avancement de l’intégration du Burundi à l’EAC dont le rapport y relatif a été présenté devant le Ministre avant la séance des questions orales avec débat.