Depuis le 23 octobre 2016, la 135ème Assemblée de l’Union Interparlementaire et réunions connexes se tiennent à Genève en Suisse. Cette Assemblée a été organisée sous le thème « Réagir rapidement lorsque les violations des droits de l’homme présagent un conflit, le rôle du Parlement ».
Ainsi, la délégation Burundaise a pris part aux différentes réunions qui concernent le Burundi. Dans l’après-midi du 23 octobre 2016, la délégation Burundaise conduite par le Deuxième Vice-Président de l’Assemblée Nationale l’Honorable Edouard Nduwimana a participé à la réunion du groupe géopolitique africain. A l’ordre du jour figurait entre autres l’examen du point d’urgence à inclure dans l’ordre du jour de la 135ème Assemblée de l’UIP ,l’élection du Bureau de la réunion du groupe africain ,les postes à pourvoir pendant la 135ème Assemblée et bien d’autres.
Au cours de cette réunion, différents pays comme le Maroc, la République bolivarienne du Venezuela, l’Ouganda, l’Allemagne ,le Kenya et la République arabe syrienne ont pu soulever les points d’urgence parmi lesquels un seul point devrait être adopté par voie de vote afin qu’il soit transmis à l’Assemblée de l’UIP pour son analyse avec les autres points d’urgence soumis par les autres groupes géopolitiques . Après le vote, seul le point d’urgence proposé par le Kenya a été pris en compte .C’est le point lié au rôle des Parlements dans le maintien de la paix et la sécurité face aux conflits qui s’observent actuellement dans le Soudan du Sud. S’agissant du point concernant l’élection du Bureau du groupe géopolitique africain, le Deuxième Vice- Président de l’Assemblée Nationale l’Honorable Edouard Nduwimana a été élu comme Vice-Président du groupe géopolitique africain dans la région de l’Afrique Centrale.
Avant de participer à la réunion du groupe géopolitique africain, les Femmes Parlementaires Membres de la délégation burundaise ont participé à la 24ème Session du Forum des Femmes Parlementaires. Au cours de cette session, les Femmes Parlementaires ont échangé sur la préservation des droits et l’avenir des femmes et des filles en période de guerre ou de conflit. Tous les intervenants ont mis un accent particulier sur le fait que les femmes et les filles subissent les conséquences de la guerre ou des conflits alors qu’elles n’en sont mêmes pas des initiatrices. Malgré tout cela, des stratégies et lois doivent être mis en place pour garantir l’accès aux services de santé et de l’éducation à ces filles et femmes en détresse.
Il a également demandé à cette délégation Kenyane de continuer à être des ambassadeurs du Burundi en expliquant aux autres pays la vraie situation qui prévaut au Burundi. L’Honorable KABANDO WA KABANDO, le chef de délégation Kenyane a à son tour, réaffirmé le soutien de son pays envers le Burundi. Le Burundi et le Kenya étant dans une même famille de la Communauté de l’Afrique de l’Est, ces pays doivent consolider les relations bilatérales car a-t-il dit, tous les pays de la sous-région ne sont pas épargnés par des problèmes socio-politiques qui peuvent survenir. Néanmoins, l’Honorable KABANDO WA KABANDO déplore le fait que certains pays semblent être non concernés, alors qu’ils le devraient. Après les échanges, la délégation Burundaise a offert des cadeaux à la délégation Kenyane en guise de reconnaissance.
