Vingt cinq millions de dollars américains, tel est le montant d’un Accord de Financement signé le 7 avril 2016 entre le Ministre des Finances, du Budget et de la Privatisation et le Représentant Résident de la Banque Mondiale. Tels sont les propos du Ministre des Transports, des Travaux Publics et de l’Equipement. L’Ingénieur Jean-Bosco NTUNZWENIMANA s’exprimait au cours de la séance plénière de Mercredi 20 juillet 2016 que dirigeait le Président de l’Assemblée Nationale, l’Honorable Pascal NYABENDA.

C’était dans son exposé des motifs du Projet de Loi portant Ratification par la République du Burundi de l’Accord de Financement entre la République du Burundi et l’Association Internationale de Développement : Projet d’Urgence pour la Résilience des Infrastructures au Burundi, un projet qui a été adopté à l’unanimité.
Les objectifs de développement proposés pour le Projet, a poursuivi le Membre du Gouvernement, sont :
Contribuer à la réhabilitation et à la préservation des infrastructures de transport et des infrastructures urbaines endommagées par les pluies diluviennes de février 2014 dans des zones déterminées ;
Renforcer la capacité du Gouvernement à prévenir et à gérer les catastrophes naturelles.
Il a aussi énuméré les trois composantes de cet Accord de Financement, à savoir :
La réhabilitation des infrastructures routières et urbaines pour un montant de 21.6 millions de dollars américains dont 12.6 million de dollars américains seront alloués à la réhabilitation des infrastructures routières et 9 millions de dollars américains, à la réhabilitation des infrastructures urbaines ;
Le renforcement des capacités pour la gestion des risques de catastrophes pour un montant de deux millions de dollars américains dont 500.000 dollars américains seront affectés au renforcement de capacité en gestion de risques et 1.5 million de dollars américains, aux fonds de contingence ;
Le renforcement institutionnel et gestion du projet des capacités pour un montant de 1.4 million de dollars américains.

Le montant de 25 millions de dollars américains de cet Accord de financement est insuffisant pour couvrir la réhabilitation et la préservation de ces infrastructures, ont jugé les Honorables Députés qui ont voulu savoir si le Gouvernement demanderait d’autres fonds pour achever ces travaux.
Le Ministre des Transports, des Travaux Publics et de l’Equipement a été franc : le montant qui a été alloué au traitement des points critiques et l’amélioration du drainage sur la RN1 n’est pas suffisant s’il se réfère aux rapports d’études qui ont été produits à cet effet. C’est pour cette raison que des travaux se feront par feront sur les points jugés plus critiques que les autres.
Les Représentants du peuple se sont plaints de la mauvaise qualité des infrastructures publiques et ont exigé des garanties pour celles couvetes par le présent Accord de financement.
Pour l’Envoyé du Gouvernement, dans le cadre de ce Projet, les ouvrages projetés sur la RN1 sont en grande partie des ouvrages de drainage longitudinaux et transversaux. Ils sont conçus pour une durée de vie de plus de 25 ans, période pendant laquelle des travaux de réhabilitation de toute la route sont envisagés pour lui conférer les dimensions selon les standards de la Communauté Est Africaine, a-t-il tranquillisé.
Précisons que le Ministre Jean-Bosco NTUNZWENIMANA a également promis que dans le court terme et en cas de disponibilité des fonds, l’Office des Routes envisage de rehausser la ligne rouge du Boulevard du 1er novembre. Mais, a-t-il nuancé, dans les conditions actuelles, il va continuer à assurer le curage du fossé collecteur de Ruvumera et du fossé central aménagé devant la BRARUDI.