Dans le cadre d’évaluer les innovations apportées par le nouveau Code Minier, les Honorables députés se sont rendus dans différentes provinces pour s’enquérir de l’exploration et l’exploitation minière artisanales.
Dans les Provinces de Kayanza et Ngozi, ils ont visité les coopératives et comptoirs miniers.
A Kayanza, les Honorables Députés se sont entretenus avec les membres de la Coopérative Minière de Kidunduri Commune Kabarore,où l’on extrait le Coltan.
Ces derniers ont fait savoir que le nouveau Code Minier présente des avantages surtout la réduction de moitié des frais administratif. Ces frais sont payés pour l’ouverture d’une nouvelle coopérative. Le seul problème qui subsiste est de trouver des marchés pour écouler leurs produits. En effet, depuis le début de la crise que le Burundi vient de traverser, les mineurs disent que les comptoirs de Coltan en Mairie de Bujumbura ont été fermés.
Les mineurs ont demandé au Gouvernement de réguler les produits des minerais puisque les prix sont très minimes en comparaison avec ceux des pays voisins. Certains affirment d’ailleurs qu’ils préfèrent la fraude de ces minerais vers le Rwanda même si c’est contre la loi.
Dans la Province de Ngozi, les Honorables Députés ont visité la Coopérative Burundi Minerals Supply de Senyamisange en Commune de Busiga où l’on extrait le Coltan. Les problèmes auxquels ils font face sont les mêmes que ceux de la Commune Kabarore.
Dans la Province de Ngozi, les Honorables Députés ont eu l’occasion de visiter un comptoir minier dénommé Société d’Exploitation et de Commercialisation des Minerais du Burundi, SECOMIB en sigle, qui se trouve au centre ville de Ngozi. Cette société a ses propres coopératives d’exploitation minière dans les provinces de Muyinga et Ngozi.
Du côté des administrateurs communaux, le constat est que ce nouveau Code Minier de l’an 2013 présente des avantages.
Selon l’Administrateur de la Commune Kabarore, les taxes communales ont sensiblement augmenté. Au cours des deux derniers mois, la commune a encaissé plus de deux millions de Fbu, alors qu’avant ce montant était enregistré pour toute une année.
Il déplore cependant que les frais de remise en état des terrains sont très infimes eu égard aux dégâts environnementaux. De plus, il recommande aux ministères en charge des exploitations minières de faire des études d’impact environnemental