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Analyse et adoption de trois projets de lois de ratification
Selon le ministre des affaires étrangères et de la coopération au développement, le développement durable est basé sur 3 piliers de développement dont l’économie, le social et l’environnement. L’Ambassadeur Albert Shingiro a aussi détaillé : pour le premier objectif qui est le développement du capital humain, les actions concrètes consistent au renforcement des services et systèmes de santé de qualité dans les zones ciblées comme la lutte contre le sida ou contre la malnutrition chronique, l’amélioration de l’assistance humanitaire aux groupes vulnérables et soutenir les systèmes éducatifs. Les actions concrètes pour le deuxième objectif qui est la capitalisation de la paix, les actions concrètes sont le renforcement de la bonne gouvernance (la lutte contre la malversation économique, la promotion de la bonne gestion et la lutte contre la corruption), la promotion de la participation de la société civile et du secteur privé. A propos de l’amélioration de l’environnement pour un développement durable qui fait office du troisième objectif, les actions concrètes sont l’amélioration de la croissance de la productivité agricole, le soutien à l’environnement et l’adaptation aux changements climatiques. Quant au deuxième projet de loi portant ratification par la République du Burundi de l’accord sur l’abolition mutuelle des procédures de visas pour les titulaires des passeports diplomatiques ou de service entre le Gouvernement de la République du Burundi et le Gouvernement de la Fédération de Russie.
Le troisième projet de loi portait sur l’Accord Général de coopération signé entre le Gouvernement de la République de Serbie et le Gouvernement de la République du Burundi. Le ministre ayant la coopération internationale dans ses attributions a explicité que cette coopération vient à point nommé dans le but de consolider les bonnes relations qui existent déjà entre ces deux pays. En outre, il a fait savoir que le Burundi a besoin de coopérer et renforcer ses relations avec d’autres pays du monde quel que soit leur grandeur et de souligner qu’il n’y a pas de petit pays. Il a évoqué aussi que la Serbie héberge certains des étudiants Burundais qui y poursuivent leurs études et d’autres burundais qui y vivent pour des raisons variées. En plus, coopérer avec plusieurs pays maximise les chances d’être voté quand vient le moment de concourir pour des postes internationaux ou lorsque la solidarité positive prime en cas de prise de décisions à caractère mondial. |
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