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Le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale prend part aux cérémonies de bouclage provisoire des opérations d’exhumation des restes humains, victimes du génocide commis contre les Hutu en 1972 et 1973
Des représentants des églises anglicane et catholique ainsi qu’un musulman se sont tour à tour relayés pour prier pour les victimes du génocide de 1972-73 et leurs bourreaux. Cette prière à justement donné le coup d’envoi des activités du jour qui ont vu la participation des députés élus dans cette circonscription, les autorités administratives à différents échelons et la population.
Au total, 497 restes humains ont été exhumés dans 11 fosses communes dans les différentes communes, au terme de deux semaines que la CVR venait de passer dans cette province. C’est ce qu’a indiqué un commissaire de cette instance en précisant qu’à l’époque Rutana était un arrondissement de la province de Ruyigi, sauf la localité de Gitanga qui faisait partie de la province de Bururi.
Plusieurs raisons expliquent cet état des faits. Et madame Léa Pascasie Nzigamasabo d’en énumérer quelques-unes. D’abord la dénomination est tombée avant que la CVR ne descende sur toute l’étendue du pays, quand on sait combien les témoignages contribuent au soulagement. Ensuite, l’instance a été sollicitée dans les coins n’ont encore couverts. Puis le fait de recouper les témoignages variés permettra de retranscrire un passé plus ou moins proche de la réalité. Enfin la loi régissant la CVR prévoit l’exhumation des fosses communes autant que faire se peut.
Comme les familles de ces victimes du génocide n’ont pas eu le droit de pleurer les leurs ni celui d’organiser les rituels y relatifs dont le deuil et la levée de deuil. Aussi la CVR a-t-elle simulé ce cérémonial de levée de deuil en octroyant un verre que le public s’est partagé en toute convivialité. |
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