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Adoption du Projet de loi de règlement des comptes de la République du Burundi pour l’exercice 2008L’Assemblée Nationale a adopté, au cours de la séance plénière du 03 décembre 2010, le Projet de loi de Règlement des Comptes de la République du Burundi pour l’exercice 2008 sur un score de 81 voix sur 81 votants. C’est la Ministre des Finances, Mme Clotilde NIZIGAMA, qui était venue pour fournir d’amples explications à des questions éventuelles et faire l’exposé des motifs de ce projet de loi. Dans l’exposé des motifs, elle a dit que le taux de réalisation des recettes totales a été de 90,73 % des prévisions. En effet les dons n’ont pas atteint le niveau des prévisions. Il était prévu que les dons atteignent un montant de 302 703 638 306 FBu mais les réalisations n’ont pas dépassé 201 244 339 129 FBu à cause des problèmes dus aux retards dans les décaissements. Concernant les recettes courantes, Celles-ci ont dépassé les prévisions. Elles étaient prévues à hauteur de 254 557 159 642FBu mais les réalisations ont atteint un montant de 304 383 516 704FBu, ce qui est appréciable. Il faut signaler que dans l’exécution du budget 2008, a-t-elle continué, quelques ministères ont connu des dépassements sur les crédits qui leur étaient accordés. C’est ainsi que :
Dans ses explications, Mme la Ministre Clotilde NIZIGAMA a dit que, en ce qui concerne le Ministère des Finances, ces dépassements ont une double explication. D’une part, le remboursement des avances ordinaires et extraordinaires consolidées s’effectue par débit d’office opéré par la BRB en référence aux conventions y relatives et la régularisation par les services du Budget intervient à postériori. Le remboursement de la dette extérieure et le paiement des intérêts y relatifs se réfèrent à un échéancier. Pour le Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale, ce dépassement est relatif aux dépenses salariales qui s’expliquent par la décision du Président de la République portant octroi de 34% au titre d’augmentation des salaires des fonctionnaires ; Pour le Vice Ministère chargé de l’Enseignement Primaire et Secondaire, ce dépassement est dû aux dépenses salariales qui s’expliquent par le recrutement des effectifs complémentaires des enseignants pour accompagner la politique du Gouvernement de construire de nouvelles écoles primaires et secondaires ; Quant au Ministère de la Santé Publique et de la Lutte Contre le Sida, le dépassement est expliqué par les obligations incontournables de régularisations intervenues en faveur du corps médical et enseignants des Ecoles Paramédicales pour les montants importants au cours de l’exécution du Budget. Des questions ont été posées et ont trouvé des réponses satisfaisantes. Egide KWIZERA |
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